Pendant que François Hollande jouait gros au sommet du G20, qui vient de se conclure dans la station balnéaire mexicaine de Los Cabos, Valérie Trierweiler essuie toujours les plâtres de son fameux tweet. Le 12 juin, en quelques mots sur le site de micro-blogging, la compagne du président apporte son soutien à Olivier Falorni, l'heureux sortant de Ségolène Royal à La Rochelle pour les législatives. 65% des Français désapprouvent ce tweet. Ce mercredi 20 juin, nos confrères du Parisien publient un encart consacré "aux regrets" de la première dame...
Pour le G8 aux États-Unis, Valérie Trierweiler avait accompagné François Hollande qui faisait ses premiers pas sur la scène internationale. Cette fois-ci, elle ne s'est pas rendue au Mexique car le G20 tombe en pleine semaine du bac, ses deux aînés le passent et elle a souhaité rester auprès d'eux. Cette discrétion soudaine n'a, dit-on dans son entourage, rien à voir avec l'affaire du tweet. Mouais... Cependant Le Parisien affirme que le première compagne de France estime "avoir commis une erreur", selon une de ses amies. Elle regretterait aujourd'hui d'avoir encouragé Falorni, un soutien que beaucoup interprètent comme une "vengeance" à l'encontre de François Hollande qui venait d'apporter le sien à Ségolène Royal dans la course aux législatives, brisant la règle qu'il s'était imposée de ne pas intervenir dans les affaires du Parti socialiste. "Elle n'a pas bien calculé les conséquences que son tweet aurait sur l'autorité du chef de l'État, sur le PS, sur ses enfants et ceux de François Hollande", affirme un autre ami. Si le tweet n'a guère de conséquence sur le scrutin - un sondage publié juste avant donnait Olivier Falorni largement vainqueur -, "Valérie est quand même anéantie" et "s'en veut d'avoir donné une image négative". Soit...
Une chose semble certaine, François Hollande était furieux. Ce sont deux de ses proches qui ont été chargés de remettre publiquement en place Valérie Trierweiler. D'abord le Premier ministre Jean-Marc Ayrault, puis François Rebsamen, président du groupe socialiste au Sénat. Tous deux l'invitent à davantage de discrétion. Une situation assez incroyable, jamais vue... Mais dans le fond, Valérie Trierweiler, regrette-t-elle vraiment ?
Le Canard Eenchaîné, publié ce 20 juin, affirme le contraire. Pour nos confrères, Valérie Trierweiler persiste et signe : "En privé, elle assurerait ne pas comprendre les dégâts causés par son tweet", écrit le Canard. On imagine mal comment cette journaliste rompue à l'exercice des médias n'a pas senti venir la vague ? Elle justifierait son soutien à Olivier Falorni, "l'un des plus anciens soutiens de François Hollande", "victime d'un déferlement injuste" et "pas moins socialiste qu'un autre". Ce soutien serait passé inaperçu si Falorni n'était l'adversaire de Ségolène Royal, mère des quatre enfants du président, et si les rumeurs de jalousie ne revenaient sans cesse sur le tapis...
Lundi, la présidente du Poitou-Charentes est venue siéger au conseil régional. Devant la presse qui lui demande si le coup a été dur, elle répond : "Bien sûr. Je ne vais pas vous dire le contraire..."