La guerre des embryons continue entre Sofia Vergara et son ex Nick Loeb.
A 39 ans, le businessman réclame le droit de mener à leur terme les embryons qu'il a fécondés puis fait congeler avec l'actrice américaine de 42 ans. Une éventualité que la star de The Modern Family refuse de lui accorder, souhaitant elle-même refaire sa vie avec son nouveau fiancé Joe Manganiello.
Après avoir déposé une demande en justice pour la préservation de deux embryons congelés, Nick Loeb vient de publier un article dans le New York Times afin d'expliquer sa démarche, où il raconte pourquoi il a toujours voulu être père et détaille les raisons de sa rupture avec Sofia Vergara. Puis d'interpeller le mouvement pro-vie pour justifier sa décision de ne pas laisser les embryons congelés indéfiniment.
"J'étais tellement excité à l'idée des deux vies que nous venions de créer que j'ai commencé à réfléchir aux noms que l'on pourrait donner à nos petites filles, a-t-il écrit à propos de sa démarche de fécondation in vitro avec Sofia Vergara. La première fois, l'embryon ne s'est pas bien implanté et la deuxième, la mère porteuse a fait une fausse couche. J'étais abattu."
"Un an après, nous avons essayé de nouveau, créant deux embryons femelles. En discutant, j'ai compris que devenir père était plus urgent pour moi que pour elle. On était ensemble depuis 4 ans et j'allais en avoir 40. Je lui ai posé un ultimatum et quand elle a refusé, nous avons rompu", a-t-il fait savoir, désespéré, avant de se lancer dans un discours pro-vie.
"Selon moi, les garder congelés revient à les tuer, a-t-il asséné. La question de la garde des embryons est aussi importante que celle de la vie, de la religion et de la parentalité. Nous créons des embryons dans le but de donner la vie, ne devrions-nous pas les définir comme tels plutôt que comme propriété ?"
L'idée d'interpeller les mouvements pro-vie pour tenter de récupérer la garde des embryons congelés n'est pas une mauvaise idée de la part de Nick Loeb quand on connaît l'importance de ce mouvement aux Etats-Unis, où l'avortement reste encore parfois mal vu. Aura-t-il gain de cause pour autant ? Rien n'est moins sûr...
Coline Chavaroche