Edouard Algayon s'est fait connaître du grand public en participant à la troisième saison de la Star Academy, remportée par Élodie Frégé en 2003 et déjà à l'époque présentée par Nikos Aliagas. Désormais retombé dans l'anonymat, l'ancien élève du château continue pourtant de s'épanouir dans la musique mais pas que... Il y a peu, le grand brun a décidé de porter un projet d'implantation de surf park à Canéjan, en Gironde. Mais selon les informations rapportées par nos confrères du Parisien, le dimanche 20 août 2023, les habitants de la région seraient en grande majorité contre cette structure.
Avec deux bassins d'exercices d'une capacité de 13 000 m³ et un accueil de 200 à 300 surfeurs par jour, l'installation prévue par l'entreprise de professionnels effraie les Canéjanais, d'autant plus que leur remplissage doit être assuré à moitié par l'eau potable du réseau. "Ensuite, les bassins en circuit fermé fonctionneront à l'eau de pluie", a expliqué le promoteur du projet. Mais rapidement, les habitants de la petite commune ont tenu à faire part de leur vif désaccord, argumentant qu'il "ne pleut plus autant qu'en 1980" et que c'est, par conséquent, "surtout de l'eau potable qui sera gaspillée". Afin de faire assoir leur opinion, les habitants ont décidé, toujours selon Le Parisien, de saisir la justice pour faire annuler le permis de construire.
Ça fait trois ans qu'on travaille sur le projet
Il faut dire que Canéjan subit chaque été ou presque des sécheresses inquiétantes. En 2022 par exemple, en raison du manque d'eau, la commune a été placée en état de "catastrophe naturelle" et les nappes phréatiques n'ont pas pu être remplies. Aussi, les opposants au surf park craignent un impact trop important sur le renouvellement des ressources en eau de la ville.
De son côté, Edouard Algayon ne compte pas pour autant annuler son projet. Sûr de lui, il affirme avoir réalisé tous les examens et tests nécessaires pour affirmer que son surf park, capable de réaliser des vagues de plus de 1,30m de haut, ne présente aucun risque pour la commune. "Ça fait trois ans qu'on travaille sur le projet. On a réussi à relever le défi d'allier cette technologie de pointe avec les enjeux environnementaux actuels. Sans ces solutions, on n'aurait pas pu se lancer dans ce projet", a-t-il conclu auprès du Parisien. Affaire à suivre...