À la tête de la chaîne alimentaire hollywoodienne avec trois Oscars et un certain nombre de films culte à son palmarès, Steven Spielberg aurait pu remplacer son humour par un ego à la hauteur de son compte en banque. Mais le papa du cinéma américain ne manque pas de fantaisie. Invité de luxe du Saturday Night Live, il est venu démontrer un sens de l'autodérision particulièrement décalé.
En 2010, James Cameron était venu s'amuser dans un sketch de la célèbre émission américaine où il venait vendre Laser Cats 5, un mauvais film de science-fiction où les chats était dotés de rayons lasers à cause d'une guerre nucléaire. L'occasion de revoir quelques classiques du réalisateur avec Sigourney Weaver dans le rôle de Ripley.
Deux ans plus tard, Steven Spielberg exploite le filon avec Laser Cats 7. Bricolé comme un film suédé, Laser Cats 7 raconte l'histoire de deux amis policiers de la Future York City qui affrontent d'étranges méchants venus du ciel armés de chats lasers et accompagnés d'une peluche qui parle. Véritable hommage au réalisateur culte, le sketch multiplie les clins d'oeil : le Nazi des Aventuriers de l'arche perdue, le détraqué voleur de coeur du Temple maudit, le verre d'eau qui tremble de Jurassic Park, le thème de Rencontres du troisième type, les vélos de E.T. L'extra-terrestre et quelques autres détails seront vite repérés par les amateurs.
Pour sa part, Steven Spielberg débarque avec un look de geek et une K7 avant de commenter fièrement son caméo "à la Hitchcock". Si le maître du suspense était connu pour ses apparitions parfois très subtiles dans chacun de ses films, Spielberg est nettement moins discret.
Le cinéaste reviendra beaucoup plus sérieusement avec Lincoln, un biopic du président des Etats-Unis prévu pour décembre 2012.