En décembre 2021, la youtubeuse MavaChou, de son vrai nom Maëva Czajczynski, a décidé de mettre fin à ses jours à l'âge de 32 ans. Il s'agissait alors d'une issue tragique causée par de longs mois de cyberharcèlement. Depuis son suicide, son ex-mari Adrien Czajczynski, dont elle était séparée depuis 2019, est dans le viseur des internautes et de la justice. Il est soupçonné d'avoir attisé la haine en ligne autour de MavaChou en raison du conflit qui les opposait sur la garde de leurs quatre enfants. Une enquête a même été ouverte contre X, et des perquisitions ont eu lieu au domicile d'Adrien.
Resté plutôt silencieux depuis le drame, il s'est exprimé pour la première fois pour nos confrères du Parisien lors d'une interview parue jeudi 4 mai. Et pour cause, Adrien Czajczynski et sa femme Laura viennent de lancer un site internet qui recense tous les messages de harcèlement dont ils font l'objet au quotidien. Menaces de mort, insultes envers leurs enfants... leur vie est devenue un cauchemar. "L'idée, c'est de permettre aux gens qui veulent vraiment savoir ce qui se passe de tout retrouver au même endroit", a développé le youtubeur de 34 ans. Et pour sa moitié de rebondir : "On encaisse en silence depuis longtemps (...) On veut rétablir la vérité. Les personnes qui demandent justice pour Maëva harcèlent elles-mêmes. Leur combat ne peut pas être crédible".
Je ne suis pas le monstre que ces gens veulent dépeindre
Lors de cet entretien, Adrien Czajczynski a tout de même reconnu auprès des enquêteurs avoir "fait des choses qui peuvent être répréhensibles" et avoir pu dépasser certaines limites "sous la colère ou l'impulsivité" vis-à-vis de Maëva Czajczynski. Néanmoins, il refuse de prendre la responsabilité du suicide de son ex-femme et promet de ne pas être le seul sur "le banc des accusés". Il reste d'ailleurs confiant quant à la suite des événements. "Mon dossier est entre les mains de mon avocat. Il sera produit en justice si cela doit arriver un jour. Je rappelle qu'après un an et demi de procédure, je ne suis pas mis en examen. Je suis un homme comme un autre. J'ai mes faiblesses, mes défauts. Mais je ne suis sûrement pas le monstre que ces gens veulent dépeindre", s'est-il défendu.