L'actrice américaine Suzanne Somers n'a jamais caché son soutien à Donald Trump mais force est de constater que, d'un point de vue professionnel, c'était très risqué. Une situation dont elle a conscience...
L'actrice de 71 ans, qui a longtemps joué dans les séries Three's Company et Notre belle famille mais a également tourné au cinéma dans American Graffiti, s'est confiée à TMZ sur son soutien au très décrié et clivant président républicain. "Je suis contente de lui. Je suis heureuse que l'économie aille mieux", a-t-elle dit. Suzanne Somers a ensuite volontiers reconnu qu'il était "très rare" que Trump soit loué à Hollywood puisque le show business est très proche du clan des Démocrates. "Et maintenant, ma carrière est finie !", a-t-elle ajouté en riant.
Le soutien de l'actrice à Donald Trump pourrait paraître surprenant. Le président républicain n'est pas réputé pour son engagement en faveur des droits des femmes, or en décembre dernier, elle avait pourtant accordé une interview à la chaîne conservatrice Fox News dans laquelle elle parlait d'égalité salariale. La deuxième marche des femmes qui a récemment eu lieu dans de nombreuses grosses villes américaines à l'occasion de sa première année à la Maison Blanche, allait dans ce sens. Rappelant l'importance de son rôle dans Three's Company (elle jouait Chrissy Snow), l'actrice a raconté qu'elle avait tenté de négocier un salaire équivalent à celui de son collègue John Ritter, soit 150 000 dollars par épisode lors de la saison 5. Elle était en effet payée 30 000 dollars et n'a pas obtenu gain de cause, la chaîne ABC lui ayant seulement promis 5 000 dollars d'augmentation.
Pour autant, Suzanne Sommers n'est pas étrangère aux prises de positions pour le moins limites. Son livre promouvant les traitements alternatifs contre le cancer (une maladie dont elle a souffert) fut très critiqué par l'American Cancer Society. Elle avait également expliqué au Huffington Post que la tuerie de l'école élémentaire de Sandy Hook, qui fit 27 morts dont 20 enfants, était probablement due aux toxines présentes dans les aliments et les produits ménagers auxquels a été exposé le tireur.
Thomas Montet