Sven-Göran Eriksson le 5 otobre 2005 à Londres© Abaca
Oublié le récent baptême du prince George... Actuellement, le fils du prince William est éclipsé par deux biographies. Celle de Sir Alex Ferguson, légendaire coach de Manchester United aujourd'hui à la retraite, et celle de Sven-Göran Eriksson. Cette dernière, Sven: My Story, dont des extraits ont été récemment publiés dans les médias, ravit les sujets de sa majesté, et notamment les affaires extra-conjugales de celui qui un jour dirigea l'équipe nationale de football marqué de la croix de Saint-George.
Une Suédoise et une Italienne
Sélectionneur de l'équipe nationale d'Angleterre entre 2001 et 2006, la vie privée de Sven-Göran Eirksson a probablement plus fait parler que les résultats des Three Lions. A l'époque, le Suédois aujourd'hui âgé de 65 ans roucoule avec une Italienne, une inconnue prénommée Nancy Dell'Olio. Pas de quoi déranger le sélectionneur, qui rencontre le 8 décembre 2001 une jeune compatriote, Ulrika Jonsson, comme il l'explique dans ses mémoires reprises par le DailyMail.
La rencontre a lieu lors d'un dîner donné par un quotidien britannique. Sven-Göran Eriksson fait alors la tournée des médias, pour se présenter et nouer des liens avec les journaleux. A la table voisine donc, Ulrika Jonsson. Le Suédois attend que sa compagne Nancy rejoigne les toilettes pour aborder la jolie blonde, bien aidé par Alastair Campbell, le bras droit de Tony Blair. La conversation est cordiale, et les deux échangent leur numéro. Quelques jours plus tard, Sven-Göran Eriksson invite la jeune femme à déjeuner, sans savoir que celle-ci est une personnalité connue de la télé. Un déjeuner tout à fait innocent comme il l'explique, entre deux Suédois. Un rendez-vous banal en somme, entre un homme en couple et une femme célibataire, comme elle le lui aurait confié...
Relation extra-conjugale et révélation
Leur relation prend une autre tournure quelques semaines plus tard, lors d'un événement organisé à Manchester. Le duo termine la nuit dans une chambre d'hôtel et se voit de temps à autre par la suite, quand leur emploi du temps le permet. Quant à Nancy, elle ne se rend compte de rien, elle qui voyage souvent en Italie à cette période. Mais le 10 avril 2012, à quelques jours de la coupe du monde, tout bascule. La blessure de David Beckham lors d'un quart de finale de Ligue des Champions va passer au second plan lorsque la relation de Sven-Göran Eriksson éclate au grand jour. Deux jours plus tard, la presse assiège le domicile du Suédois.
Une surprise pour ce dernier, qui s'attendait à ce que la nouvelle sorte, mais pas à ce qu'elle fasse autant de bruit. De son côté, Nancy Dell'Olio apprend la nouvelle par Internet, alors qu'elle est chez ses parents en Italie. Coup de fil de la maman énervée, mais en bon Suédois, Sven désamorce la bombe en expliquant qu'il n'y a pas de raison de s'énerver. L'homme ne confirme ni n'infirme les révélations des médias...
"Prostituée"
Du côté de la Fédération Anglaise, on ne prend pas ombrage de cette affaire, et Nancy ne parle jamais de celle-ci, faisant comme s'il ne s'était rien passé. Pour elle, Ulrika est juste une autre "prostituée" qui ne lui arrivait pas à la cheville. Jamais Sven-Göran Eriksson ne s'excusera. "Je n'ai rien fait de mal", écrit-il ainsi sans ses mémoires. Seul lui importe le fait de savoir comment sa relation a été exposée au grand jour, lui qui suspecte le vaste système de mise sur écoute instauré par certains journaux d'avoir été à l'origine de cette fuite. Durant des semaines, la presse people va tenter d'en apprendre plus. Sans résultat. "Je ne comprenais pas pourquoi je devais répondre de quelque chose que j'avais fait et que je ne pensais mal. J'étais presque traité comme un criminel", écrit-il encore.
Sexe, Dirty-talk et Ikea
Après ses quelques pages parues dans le DailyMail, la réponse d'Ulrika Jonsson ne s'est pas faite attendre. Et celle-ci est cinglante. Elle le décrit ainsi comme "dénoué de passion", et pas que : "Il avait tout ce pouvoir et cet argent, et pourtant, c'était l'homme le plus faible que j'ai jamais rencontré." Et la miss n'y va pas de main morte. Le sexe ? Aussi "ordonné et fonctionnel qu'un manuel d'instruction Ikea". "Monter une bibliothèque Billy aurait été sans doute plus satisfaisant", ajoute-t-elle, précisant que son amant était un adepte du dirty-talk au lit, sauf qu'il le faisait en anglais, qu'il parlait très mal...
"Ça aurait été mieux s'il n'avait pas parlé du tout, poursuit Ulrika Jonsson. Je devais tout faire et le sexe était toujours terminé très rapidement." D'après elle, Sven-Göran Eirksson vivait dans la peur de sa compagne d'alors Nancy Dell'Olio. Celle-ci avait visiblement le coup de poing facile et n'a pas manqué de frapper le pauvre homme le jour où elle a appris la relation. Et visiblement, la violence était une habitude chez l'Italienne, devenue célèbre suite à cette aventure sortie au grand jour. Selon la Suédoise, Nancy n'était avec le sélectionneur anglais que pour son argent, alors que lui n'était avec elle que "parce qu'il avait peur de ce qui pourrait arriver s'il ne l'était pas".
Nancy Dell'Olio n'aurait fait que profiter de la fortune de Sven-Göran Eirksson, et devrait remercier Ulrika Jonsson : "Lorsque ça a fait la une des journaux, Nancy était subitement célèbre. Et elle a utilisé ça à son avantage. Elle n'aurait jamais été dans Stricly come Dancing sans moi."
Durant son quinquennat à la tête de l'équipe d'Angleterre, Sven-Göran Eriksson a donc bien plus fait parler de lui pour sa vie privée plus que sulfureuse que pour ses résultats à la tête des Three Lions. De quoi rendre un peu plus légendaire encore ce coach pas comme les autres...
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