C'est une histoire qui fait froid dans le dos ! Lundi 30 septembre 2019, Cécile que l'on a notamment pu voir dans L'amour par défaut (W9) était invitée dans l'émission Crimes et faits divers (NRJ12). L'ancienne candidate de télé-réalité a souhaité lancer un appel à l'aide à la suite de la disparition de sa fille Léa (13 ans), dont la drogue et la prostitution rythment le quotidien.
L'animateur a tout d'abord expliqué que Cécile n'avait plus de nouvelles depuis le 26 septembre dernier. Placée en foyer sur demande de ses parents à cause de ses nombreuses fugues, Léa est aujourd'hui introuvable. Seul indice : son téléphone a été localisé en Seine-et-Marne jeudi et vendredi dernier. Elle a passé un appel à sa maman en expliquant qu'elle avait pris de la drogue et se "sentait mourir". "Des hommes semblaient s'amuser de la situation", a conclu le présentateur avant d'interroger la mère en détresse.
On sait qu'il y a de la prostitution et de la drogue
Cécile a confié que Léa avait "toujours eu des troubles du comportement" : "J'ai beaucoup sollicité les services sociaux pour leur dire que quelque chose n'allait pas. Je m'en suis rendu compte dès la maternelle. Très tôt, elle a été très dure." Plus les années ont passé, plus c'était compliqué. En 2015, elle a donc demandé l'aide d'un éducateur durant trois ans. C'est à ce moment-là que les fugues ont commencé, quarante en tout. Les parents ont alors demandé qu'elle soit placée dans un foyer durant six mois en attendant de trouver "une solution durable" pour l'aider. "On sait qu'il y a de la prostitution et de la drogue", a ajouté la belle blonde. Désarmée, Cécile a pris la décision d'enquêter pour avoir des nouvelles de sa fille. Et elles étaient loin d'être bonnes à chaque fois : "J'ai des témoignages de gens qui viennent me dire : 'J'ai vu votre fille dans le tramway, elle m'a accosté et m'a proposé de boire de l'alcool. En échange d'argent, elle m'a proposé des choses sexuelles.'"
Le 6 septembre dernier, Léa a été retrouvée "droguée" au domicile d'un homme de 45 ans. Une situation qui lui arrive régulièrement depuis six mois, période à laquelle elle a commencé à consommer des substances illicites, dont de la méthadone. "Quand elle retourne au foyer, on essaye de lui faire des prises de sang et de la soigner, mais elle repart aussitôt. Et on ne peut pas la mettre en sécurité parce qu'en France, on ne peut pas enfermer un mineur s'il n'a pas fait de bêtise", a regretté la jeune maman. Et de conclure que le 26 septembre dernier, elle a reçu un appel de sa fille des plus alarmants : "Elle était droguée. Elle m'a appelée vendredi soir pour me dire : 'Je vais mourir.' Et elle m'a dit qu'elle m'aimait. Elle agonisait. J'ai appelé le 17", a-t-elle expliqué en larmes en assurant que personne ne l'avait aidée. Aujourd'hui, elle ne sait pas si sa fille est toujours en vie.