Depuis la saison 1, en 2006, Stéphane Rotenberg est aux commandes de Pékin Express, sur M6. Il en a ainsi vu passer des candidats en dix-huit saisons. Et, lors d'une interview pour TV Mag, le présentateur de 56 ans n'a pas caché qu'il lui était déjà arrivé de se disputer avec des participants.
Pékin Express n'a plus de secrets pour Stéphane Rotenberg. Au fil des années, il a appris toutes les ficelles du programme emblématique. Et avec l'expérience, il a vite compris qu'il devait s'astreindre à certaines règles, notamment concernant les binômes. Auprès de TV Mag, il a assuré qu'il n'avait aucun rôle dans le casting. Le papa d'Emma (fruit de son union avec Nathalie Pisibon) préfère laisser cette tâche au producteur Thierry Guillaume. "Si je me battais pour un binôme, je me retrouverais dans une situation infernale", a-t-il souligné. Ce n'est donc que trois jours avant le tournage qu'il découvre les participants. "C'est très frustrant mais j'ai toujours cru que c'était la meilleure façon de faire ce programme comme je l'anime", a-t-il poursuivi.
Une fois le moment de partir venu, Stéphane Rotenberg fait attention à prendre l'avion vingt-quatre heures avant ou après les candidats, pour ne pas les croiser à l'aéroport. Mais il arrive qu'il n'ait pas le choix. Comme cette année au moment de quitter l'Indonésie pour la Malaisie. "Quand on passe de l'Indonésie à la Malaisie et qu'on fait un grand transfert, on est forcément ensemble. Mais, même là, je fais attention parce que ça reste une compétition et que je ne veux pas donner l'impression d'un favoritisme ou d'avoir des copains. J'attends que les candidats soient groupés pour aller les voir", a-t-il expliqué.
Une fois sur le tournage, Stéphane Rotenberg doit composer avec différents caractères. Et il est déjà arrivé que le ton monte avec des participants : "Il m'est arrivé de m'engueuler avec certains. Ça peut arriver, quand ils ne respectent pas une règle par exemple. L'avantage de ce programme, c'est que l'état d'esprit des candidats est, d'une manière générale, très bienveillant. Parfois, il y a des candidats qui gueulent parce qu'ils perdent. Il y a toujours des moments d'état d'âme où la tension monte, mais après ça passe. Dans l'ensemble, ils sont plutôt contents de me voir et moi aussi." Mais n'allez pas lui parler d'un éventuel chouchou. Chaque année, il se fait "violence" pour ne pas en avoir, car ce "serait une folie". Inutile de le soudoyer donc, il est impartial, quoi qu'il arrive.