Thierry Henry, le retour du héros : tiraillé, il triomphe

Retrouver des journalistes français ne fait pas vraiment plaisir à Thierry Henry, comme en ont dernièrement fait l'expérience des reporters du 10 Sport partis à la rencontre de l'ex-Bleu à New York, mais renouer avec le club te les supporteurs d'Arsenal, où il connut tant de bonheurs, aura toujours une saveur particulière. Il y a quelques mois, il accusait même un petit coup de blues, rattrapé par la nostalgie de cet âge d'or. Welcome home, lui lancent des banderoles déployées en tribunes. Ce qui n'empêche pas le néo-Yankee, actuel meilleur buteur de la MLS (le championnat américain de soccer) avec son club des New York Red Bulls, d'être impitoyable.

Invités de l'Emirates Cup, mini-tournoi annuel organisé par Arsenal sur deux jours qui réunit quatre équipes avant la reprise des championnats européens, Titi Henry et les New York Red Bulls, pour leur première participation au rendez-vous, en ont soulevé le trophée.

Dans l'antre de ses exploits passés, sous le maillot des Gunners d'Arsène Wenger, Henry a soulevé une nouvelle fois une coupe, lui qui remporta deux fois le championnat, trois fois la FA Cupet deux fois le Community Shield avec Arsenal. Grâce à leur courte victoire 1 à 0 sur le Paris Saint-Germain, puis au nul (1-1) arraché dimanche face à Arsenal, triple lauréat de l'Emirates Cup (seul Hambourg avait réussi à chiper le trophée, en 2009), les Américains repartent les malles pleines.

Meilleur buteur de l'histoire du club (174 en championnat, 226 toutes épreuves confondues), où il a laissé tant de bons souvenirs, Thierry Henry n'a pas marqué, mais a reçu une ovation sans pareille à l'issue de la remise de la coupe, au cours d'un tour d'honneur qu'il a effectué avec le maillot des New York Red Bulls... et l'écharpe des Gunners d'Arsenal.