Vingt ans après avoir posé ses valises en Suisse, c'est désormais officiel : Tina Turner vient tout juste d'être naturalisée et a reçu, lundi 22 avril, son passeport rouge à croix blanche, comme le rapporte le journal alémanique (de la Suisse germanophone) Blick.
A 73 ans, le souhait de "la Lionne" est donc devenu réalité. Résidente suisse depuis presque toute une vie (elle habite la commune zurichoise de Küsnacht depuis des années), la rockeuse peut aujourd'hui se dire citoyenne du pays dans lequel elle coule des jours paisibles au côté de son compagnon de longue date, Erwin Bach, cadre allemand de l'industrie du disque âgé de 57 ans.
Amoureuse du pays du chocolat et du gruyère, Tina Turner ne s'est jamais cachée de son attachement profond à ce dernier et s'est mise en quatre pour obtenir le précieux sésame. "Je suis très heureuse en Suisse et je m'y sens chez moi. Je ne peux pas imaginer un meilleur endroit pour vivre," avait en effet récemment déclaré la star au journal Blick. D'après le site 20 minutes version helvétique, la chanteuse à la crinière de feu a mis toutes les chances de son côté pour se voir octroyer la nationalité suisse et a pris des cours d'allemand de façon à pouvoir ainsi s'exprimer dans la langue devant la commission de naturalisation. Selon 20 minutes.ch, Tina Turner est même parvenue à énumérer les noms des sept conseillers fédéraux et à préciser la composition du Parlement. Chapeau bas.
Les efforts auront donc payé. Adieu la nationalité américaine, désormais Suisse, l'interprète de Simply the Best, toujours au top, va pouvoir célébrer comme il se doit la nouvelle. Et cela commencera vraisemblablement dès cet été. D'après le quotidien Le Matin, celle qui avait pourtant assuré ne plus jamais vouloir se remarier après sa première union désastreuse avec Ike Turner (décédé en 2007 et dont elle a eu quatre garçons) va en effet épouser en secondes noces son compagnon Erwin Bach, sous un soleil estival. Le couple, qui roucoule depuis 1986, aurait d'ailleurs d'ores et déjà tout prévu. Sans doute n'attendait-il que le feu vert de la Confédération pour lancer pour de bon les festivités...