
En se lançant dans les affaires il y a quelques années, Tony Parker ne s’attendait certainement pas à se retrouver dans un tel imbroglio. En parallèle de son incroyable carrière en NBA, l’ex d’Eva Longoria a commencé à s’intéresser au monde des affaires et il y a pris goût au point de devenir un investisseur qui compte en France. À l’image de son ami Teddy Riner, qui semble emprunter la même voix, le sportif de 42 ans a placé son argent dans de nombreux projets au point de faire partie du jury de Qui veut être mon associé ? lors de la quatrième saison.
Plusieurs mois après sa participation, Tony Parker s’est retrouvé dans le viseur après le témoignage d'une candidate de l’émission, qui a fait de lourdes accusations à son égard, auprès de nos confrères de Radio France. Cette dernière aurait reçu une promesse d’investissement de la part de l’ancien basketteur à hauteur de 200 000 euros, conjointement avec un autre juré. Une sacrée somme dont elle n'a, encore aujourd'hui, toujours pas vu la couleur et visiblement elle n’est pas la seule. “Il y a eu vraiment un gros problème de gestion des investissements de la part de l'équipe de Tony Parker”, lâche l’ancienne candidate.
De grosses accusations qui ont déjà fait réagir et un investisseur de Qui veut être mon associé ? a pris la défense de Tony Parker dans cette histoire. Il s’agit d’Anthony Bourbon, qui s’est exprimé sur Instagram sur cette histoire qui met à mal le programme de M6. “On ne va pas faire tous les deals parce que parfois, on s'engage sur un dossier et quand on l'ouvre, pour une raison x ou y, on n'y va pas”, a-t-il expliqué, avant de revenir plus spécifiquement sur le cas du sportif : “Maintenant, il n'a pas signé un papier pendant l'émission en disant que les 200 000 euros, il les donne quoi qu'il arrive. Il ne faut pas oublier que c'est notre argent.”

Après avoir eu le soutien d’Anthony Bourbon, l’ancien basketteur qui a également investi 98 millions d'euros pour un projet qui a du mal à voir le jour, a décidé de s’exprimer dans les pages du Progrès. “C’est dommage que les journaux fassent des raccourcis”, lâche-t-il d’entrée de jeu, avant de faire une précision importante dans cette affaire : “Déjà, la promesse était de 100 000€ pour moi et 100 000€ pour Marc Simoncini.” Soucieux que les lecteurs comprennent bien les tenants et les aboutissants dans cette histoire, TP, poursuit en expliquant plus spécifiquement le fond du problème : “Quand vous faites cette émission, bien sûr qu’il y a des due diligence (audit, vérification...), mais il n’y a pas de garanties. Encore heureux ! On ne va pas faire un business en vingt minutes de présentation ! Et, si la due diligence ne passe pas, vous ne faites pas le deal”.
Une mise au point de la part du compagnon d’Agathe Teyssier, qui n’en oublie pas pour autant la candidate à qui il a fait cette promesse d’investissement. “Je comprends qu’elle soit déçue, mais beaucoup de choses que cette dame a dites dans l’émission étaient floues. Partant de là, Marc et moi avons décidé de ne pas faire le deal (...) C’est dommage et injuste que l’on essaie de taper sur les gens qui investissent en France, qui créent des emplois alors que j’aurais pu prendre mon argent et le faire aux États-Unis. Maintenant, c’est comme ça. Et, comme je l’ai toujours dit, j’adore mon pays et suis fier d’y vivre”, conclut Tony Parker.