
Il fait partie des pionniers de la French tech. Fondateur d'un des premiers sites d'hébergement internet francophone en 1996, iFrance, c'est en 2001 que ce natif de Marseille explose avec le site de rencontre Meetic. Il s'agit ici de Marc Simoncini, dont la fortune en 2023 a été évaluée à 500 millions d'euros (264e fortune française). Alors que la 5e saison de Qui veut devenir mon associé ? sur M6, vient de démarrer ce 5 février, c'est grâce à elle que l'homme a gagné en popularité. Il faut dire qu'en terme de business angel, que se souhaiter de mieux qu'un entrepreneur avec un tel succès. Mais au fait quelles sont les clés de sa réussite ? Le pionnier de la tech a décortiqué deux des clés de sa réussite, révélant ainsi la pire erreur à ne pas commettre.
Les clés de sa réussite font écho à son image d'homme qui n'hésite pas à mettre les pieds dans le plat et dire ce qu'il pense haut et fort. En effet, il se pourrait bien qu'humour et franchise soient ce qui explique le plus le succès de Marc Simoncini. Le dirigeant de Sensee n'a jamais été un adepte du politiquement correct. Et son succès n'a rien enlevé à son bagout. À Capital, il s'est notamment décrit comme une "grande gueule qui ne parle pas souvent". "Je ne l’ouvre que si j’ai quelque chose à dire. Mais quand c’est le cas, j’ai une force de conviction supérieure à la moyenne. C’est un luxe de pouvoir dire ce qu’on pense, a-t-il reconnu. La langue de bois est la plus communément parlée. Sauf chez les autodidactes comme moi. Nous, nous sommes obligés de parler fort pour nous faire entendre !"
Celui qui est en couple avec Ingrid, qui a été mariée à l'un des DJ les plus célèbres du monde : Bob Sinclar, et lui a donné deux beaux enfants, Paloma (19 ans) et Raphaël (22 ans), estime que le silence fait partie des red flag de la réussite d'un entrepreneur. "La génération actuelle a compris que le pire était le silence, indique-t-il. Aujourd’hui, il y a un besoin de se dire les choses. Ce n’était pas le cas avant. Quand je me suis lancé, les jeunes diplômés voulaient tous être banquiers. Personne n’aurait eu l’idée d’aller bosser dans la PME du coin. Aujourd’hui, ils ont le choix : la start-up, l’humanitaire, la grosse boîte, la petite… Pourquoi, à moins d’avoir un problème psychologique, iraient-ils bosser dans des groupes où personne ne s’adresse la parole, où tout est codifié, secret ? Il existe désormais une nouvelle approche de la communication en entreprise. Les grosses boîtes sont forcées de s’y mettre, ne serait-ce que pour séduire les talents."

La franchise engage la prise de risque. Et l'ancien compagnon d'Hélène de Fougerolles ne le nie pas, il a déjà dit des choses qu'il regrette. "Je ne compte plus le nombre de fois où j’aurais mieux fait de me taire, confie le business angel. Mais quand vous êtes franc avec eux, les gens ne vous en tiennent pas rigueur. Je crois au contraire qu’ils attendent qu’on leur parle vraiment. Ce que l’on regrette, ce sont les mots qu’on n’a pas dits. Je raconte ça dans mon livre. Une vendeuse qui refuse que mon copain essaie un tee-shirt à cause de sa couleur de peau. Je n’ai rien trouvé à dire sur le coup. J’étais abasourdi. Il n’y a rien de pire que de fermer sa gueule." Vous l'aurez donc compris, pour réussir à la manière de Marc Simoncini, n'hésitez pas à dire ce que vous pensez.