Tony Yoka et Estelle Mossely : 6 semaines sans les enfants, le couple profite

Vendredi 5 mars 2021, les Yoka remonteront sur le ring pour de nouveaux combats ! Tony et Estelle se sont préparés aux États-Unis. Ils ont suivi un stage de six semaines, à des milliers de kilomètres de leurs deux enfants.

À l'approche de son duel face au Belge Joel Tambwe Djeko, Tony Yoka s'est entretenu avec L'Équipe. Il a évoqué sa préparation qu'il a effectué à San Francisco. L'athlète sacré champion olympique en 2016 s'y est envolé avec son épouse, la boxeuse Estelle Mossely. Ils ont laissé leurs deux enfants, Ali et Magomed (3 ans et 9 mois) en France.

"Ce n'est pas comme si nos enfants étaient en foyer ou en famille d'accueil. Ils étaient avec mes parents, mes frères, précise Tony Yoka. On a une grande famille, c'est bien pour le développement des enfants d'être avec leurs cousins et leurs cousines, un peu comme des grandes vacances. Ali semble à l'aise dans ce fonctionnement que j'ai, moi-même, connu plus jeune. Il est entré à l'école en septembre dernier, on voulait éviter de perturber sa scolarité pour six semaines."

Aux États-Unis, Tony et Estelle sont partis en éclaireurs : "On verra si on peut lui trouver une école au prochain séjour aux Etats-Unis, car nous allons déménager à Houston au Texas."

Partis en Californie après les fêtes de fin d'année, Tony et Estelle ont également profité de ce voyage sans leurs deux bambins. "J'ai vraiment apprécié d'avoir avec moi Estelle, ça nous a permis de bien travailler et de partager tant de choses, explique le boxeur français de 28 ans. C'est bien de pouvoir partager autre chose en fin de journée, de partager d'autres activités comme n'importe quelle famille."

Soutenu par son épouse et définitivement réconcilié avec elle, après une rupture de quelques semaines à la fin de l'année 2019, Tony Yoka repart à la conquête du titre de champion du monde poids lourd. Vendredi 5 mars, il affrontera Joel Tambwe Djeko à Nantes. Estelle Mossely se battra aussi, et défendra son titre IBO face à l'Allemande Verena Kaiser.