Deepika Padukone, son nom est peut-être méconnu en France, mais c'est une star en Inde qui a également participé au blockbuster hollywoodien xXx: The Return of Xander Cage. Icône de Bollywood à 31 ans, elle est très exposée. Au point que sa prestation dans son dernier film, Padmavati, lui a valu des menaces de mort... par un élu indien ! C'est ce que relate un article de Slate.fr.
Le Bharatiya Janata Party (BJP, parti de droite nationaliste hindou) n'a pas apprécié la superproduction Padmavati, réalisée par Sanjay Leela Bhansali, à qui l'on doit Devdas, et adaptée d'un poème indien écrit au XIVe siècle par un musulman soufi. Il s'agit d'une fiction racontant la vie de la reine hindoue Rani Padmini qui a choisi de mourir sur le bûcher de son mari, pour éviter de finir avec l'empereur musulman Alaouddin.
Première étape : sous la pression du parti, dont l'actuel Premier ministre Modhi est issu, le réalisateur a été contraint de couper certaines scènes. Le BJP s'insurgeait que la reine hindoue ait une relation avec un musulman soufi. Des extrémistes ont même violenté et menacé de mort des membres de l'équipe.
Deuxième étape : "Suraj Pal Amu, le leader du parti BJP, est allé plus loin en annonçant publiquement (avant de s'excuser) qu'il offrirait 1,5 million de dollars à quiconque aurait la tête de la comédienne Deepika Padukone, ainsi que celle du réalisateur Sanjay Leela Bhansali", indique Slate. De quoi les faire tous les deux songer à engager une garde rapprochée !