Réputée pour ne pas avoir sa langue dans sa poche - Ségolène Royal s'en souvient amèrement, son ex-conjoint François Hollande aussi - Valérie Trierweiler ne pouvait plus rester silencieuse après plusieurs jours d'attaques et de moqueries sur Twitter suite à son licenciement surprise de Paris Match.
Ce samedi 15 août 2020, la journaliste de 55 ans a posté un message sur son compte afin de réagir au flot de messages qu'elle recevait depuis plusieurs jours. "Hé les grincheux et autres agresseurs, vous vous trompez de cible. Je ne fais pas voter les lois. Je ne suis pas la bourgeoise que vous désignez. J'ai grandi dans un hlm dans une ZUP. Mais j'exerce le métier de mes rêves grâce à quelques études. Et je connais la vie des Français", a écrit celle qui est née à Angers. Sur Instagram, postant une photo de son dernier reportage pour le magazine, elle a ajouté : "Je voudrai dire à ceux qui se trompent de cible que je ne suis pas née avec une cuillère en or ( ni en argent ni en vermeille !) dans la bouche. Les livres et les bibliothèques, puis les librairies ont toujours été mon refuge. Il n'y a pas de meilleures promesses que celles d'un roman réussi qui emporte au delà de ce que nous vivons. Ma vie a été riche en expériences et en rencontres, elle n'est pas terminée. Elle le serait si je ne devais plus jamais ouvrir un livre. Aussi je continuerai à évoquer mes coups de coeur littéraires ici, sur ce réseau bienveillant."
Valérie Trierweiler a écrit ce message alors que nombreux étaient ceux à se moquer d'elle suite à son tweet dans lequel elle faisait part de sa sidération et de son état de choc en apprenant son licenciement de la rédaction de Paris Match. On lui faisait ainsi remarquer qu'elle n'était pas à plaindre financièrement - on l'a dit millionnaire grâce à l'énorme succès de son livre devenu culte Merci pour ce moment, ce qu'elle n'a jamais voulu commenter - et qu'elle pouvait se retourner contre son ex, François Hollande, accusé d'avoir touché durement le code du travail. On reproche à son ancien compagnon une modification du barème des indemnités aux prud'hommes. Mais l'ancien président n'est pas le seul à s'être attaqué à cet aspect puisque l'actuel locataire de l'Elysée, Emmanuel Macron, a lui aussi mis en place un plafonnement des indemnités pour licenciement abusif.
Pour rappel, le 13 août, Valérie Trierweiler écrivait sur Twitter : "J'ai appris en plein coeur de l'été et pendant mes congés de façon extrêmement brutale mon licenciement de Paris Match où je travaillais depuis trente ans. Ce licenciement sans aucun motif valable me laisse en état de choc et de sidération. #parismatch." Nul doute que dans cette mauvaise passe, l'ancienne première dame peut compter sur le soutien de son amoureux Romain Magellan.