Jeudi 8 mars, la nouvelle salle de spectacle Le 13eme Art, dans le 13e arrondissement de Paris, accueillait la première de Bô, Le Voyage musical. Les VIP se sont déplacés applaudir la troupe, emmenée par Catherine Lara.
Sur le photocall de l'événement, on a ainsi pu voir défiler devant les objectifs des photographes Liane Foly accompagnée de son producteur et manager Laurent Baron, Véronique Jannot et sa fille Migmar, l'acteur Patrick Mazet et sa compagne, Merwan Rim, Séverine Ferrer ou encore Virginie Lemoine, Myriam Boyer, Philippe Torreton et sa femme Elsa Boublil, Mikelangelo Loconte et Noémie Garcia, Tony Gomez, Astrid Bellon, le jeune acteur Jaouen Gouevic, la danseuse Régina Rébecca...
Bô, Le Voyage musical, produit par Alexandre Piot et UPL Live, est écrit et mis en scène par Guliano Peparini alors que Catherine Lara en a eu l'idée originale et en assure la musique. La chanteuse et violoniste, dont la présence sur scène comme "passeur d'âmes", est parfaitement dosée vis-à-vis du reste de la troupe, assure le show avec une passion communicative grâce à son instrument que les spectateurs des premiers rangs peuvent voir vibrer sous ses doigts, tant ils sont proches de la scène. Un vrai régal !
Sur scène, dix talents enchaînent les tableaux dans un mélange pluridisciplinaire très agréable à voir. Les spectateurs ont notamment été, à juste titre, très emballés par les performances d'un danseur handicapé à qui il manque une jambe et qui est simplement bluffant dans sa discipline, ainsi que par cet acrobate jouant avec un fil tendu sur lequel il saute. La mise en scène est moderne, efficace et aidée par de jolis jeux de lumière et des projections vidéo. S'il est parfois difficile de comprendre la cohérence entre certains tableaux (il y a par exemple une séquence sur les migrants, une sur le harcèlement et une autre sur l'homosexualité), l'ensemble est réussi et prenant.
Bô, Le Voyage musical se présente comme "une ode à la beauté, une déclaration d'amour à la vie et un hymne à la richesse des arts de la scène". Un pari visiblement tenu puisque la salle a offert à la troupe une standing ovation, debout, pendant plusieurs minutes.
Thomas Montet