Véronique Jannot est de retour à la télévision ce soir, jeudi 13 février, à 20h50 sur TF1 en tant que guest dans la série R.I.S Police scientifique. À cette occasion, la comédienne de 56 ans qui campera un rôle noir - celui d'une femme plongée dans la douleur après le décès de sa fille - s'est confiée à nos confrères du Parisien et s'est une nouvelle fois épanchée sur l'état de la télévision actuelle et, pour la première fois, sur le débat autour de la famille et plus précisément sur le mariage pour tous.
Sur ce thème qui ne cesse de remuer la société française depuis de nombreux mois, l'actrice de Pause-café - qui mène un long combat pour pouvoir adopter Migmar (une jeune Tibétaine de 16 ans) - s'engage : "Nous manquons cruellement de repères et la famille est sans doute l'une des rares valeurs qui restent dans notre société. Tout le boxon qui a été fait autour du mariage pour tous était à mon sens inapproprié. Il aurait fallu accroître les droits du pacs, c'était peut-être plus simple et ça n'aurait pas fait autant de bruit ni de manifestations." Et d'ajouter, se faisant un peu plus précise : "Un enfant, à mon sens, a d'abord besoin d'amour, quel qu'il soit, mais je pense que pour s'équilibrer, il lui faut l'énergie masculine et l'énergie féminine."
Concernant la télévision et la télé-réalité en particulier, la comédienne très remontée contre le juré Chris Marques a là aussi un avis bien tranché et n'y va pas par quatre chemins : "Ce qu'on voit à la télé est désolant, on ne peut que régresser. Surtout la télé-réalité, dans laquelle on voit des faux-culs, des personnes vulgaires qui s'insultent, qui ne savent même pas parler correctement. Tout est scénarisé, tout est stratégie. Il n'y a pas de spontanéité. Ou rarement", lâche-t-elle sans détour.
Côté projets, Véronique Jannot sera de retour en librairie d'ici à deux mois - en partenariat avec venteprivee.com - avec un livre de contes pour enfants qu'elle a écrit à quatre mains avec sa mère. Elle retrouvera également prochainement les planches avec une pièce de théâtre mise en scène par Alain Sachs.