"Sur les petits chemins de terre, on a souvent vécu l'enfer", les paroles de la chanson A bicyclette interprétée par Yves Montand ne pouvaient pas mieux illustrer les déboires rencontrés par le chanteur Vianney durant ses vacances.
Féru de vélo, l'artiste s'évade dès qu'il le peut pour de longs périples, parfois semés d'embuches. "La plus marquante remonte à l'été 2012, lorsque j'ai roulé de Paris à Stockholm, soit 3500 km en cinq semaines. Je passe sur le fait que j'ai voilé une roue en arrivant à Brême, et que je suis resté pendant quatre jours chez l'habitant en attendant qu'un marchand trouve une nouvelle roue à mon antique vélo", confie-t-il dans les colonnes du Parisien.
Les voyages à vélo sont après la musique la grande passion de Vianney qui adopte grace à ce sport, une nouvelle philosophie de vie : " Tu as faim, tu as froid, tu es perdu, et à la force de tes jambes, de tes bras, de ton esprit, tu réussis à avancer et à t'en sortir ". Nul doute que l'artiste applique cette jolie métaphore comme un véritable leitmotiv.
Cependant, et toujours en Allemagne, le chanteur du tube Pas là, évoque une seconde expédition loin d'être de tout repos. " Je roulais en pleine campagne quand j'ai perdu un boulon qui tenait ma roue arrière. J'ai bien passé une heure à le chercher en vain. J'ai porté le vélo sur mon épaule pendant l'heure suivante. J'étais à bout, je me suis dit : le voyage est fini. Et puis j'ai vu une maison abandonnée au milieu d'un champ. J'ai poussé la porte. C'était le bazar, poussière, lit retourné, casseroles par terre. Mais miracle, en fouillant dans un tiroir, j'ai trouvé le même boulon. Et j'ai pu finir mon périple".
Comme le dit si justement Paulo Coelho dans l'Alchimiste : "Une quête commence toujours par la Chance du Débutant. Et s'achève toujours par l'Épreuve du Conquérant".
Stéphanie Laskar