Le 7 octobre 2023 est une date qui a endeuillé le monde mais le divise depuis. L'assaut du Hamas contre Israël ce jour-là s'est depuis transformé en guerre qui ensanglante le Proche-Orient, une situation devant laquelle de nombreuses personnalités réagissent. Vianney fait partie de celles et ceux qui ont saisi leur compte Instagram pour partager leur douleur en ce funeste samedi d'automne et rendre hommage aux victimes et otages. Une décision qui a entraîné un déferlement de haine, comme il l'a expliqué au micro de France Inter ce mardi 7 novembre.
"Quand il y a eu l'attentat du 7 octobre, j'ai partagé un hommage. Mais ça me paraissait normal, je n'ai pas réfléchi. À un moment donné, il y a des gens qui sont décapités, éventrés, tués", explique Vianney sur France Inter devant Léa Salamé. "Derrière, j'ai reçu des milliers de menaces de mort, des menaces de viol de ma femme. Donc en fait, il y a quand même une violence dingue", a-t-il poursuivi. Malgré les attaques virulentes et s'il comprend que certains de ses pairs aient du mal à s'exprimer, l'interprète de 32 ans ne regrette pas d'avoir pris la parole : "En revanche, s'il y a de l'émotion palpable en face de nous, on est des empathiques, c'est ce qui fait qu'on écrit des chansons. Si on a un tant soit peu d'empathie : le 7 octobre, on est terrifiés. Donc, on s'exprime."
Touché par ce cyberharcèlement qui atteint même son épouse, la violoncelliste Catherine Robert, maman de son fils Edgar (2 ans), Vianney ne veut pas céder aux pressions et assume, prônant plus que jamais le vivre ensemble : "Je n'aime pas ce monde où il faudrait se rapprocher seulement de ceux qui nous ressemblent." Il fustige les susceptibilités croissantes et appelle donc au soutien pour l'humain.
Sur un tout autre sujet, Vianney vient d'afficher également sa solidarité : la situation dans les zones touchées par la tempête Ciaran. Avec Karine Ferri, il a lancé un appel aux dons pour le refuge d'animaux dont il est le parrain, les Terres de Nataé. L'association est très inquiète pour les finances de l'établissement touché par des dégâts estimés autour de 200 000 euros.