Très ému au côté de ses amis et sous le regard de sa famille, Vin Diesel a reçu la 2504e étoile du célèbre Walk of Fame d'Hollywood, ce 26 août. Un homme parti de rien, passé par la case videur, avant de devenir en une décennie l'une des stars les plus bankable au monde, avec des cachets exorbitants. Portrait d'un véritable héros au grand coeur.
Né à New York au milieu d'un mois de juillet 1967, Vin Diesel se prédestinait à la comédie. Fils d'une mère astrologue et surtout d'un père adoptif professeur et directeur de théâtre qui l'emmène sur les planches dès l'âge de 7 ans, Vin Diesel goûte très tôt aux joies de Broadway. Son physique hors norme lui permet de devenir videur dans des boîtes de nuit huppées de New York, mais également de remplir un compte en banque qui lui servira de base financière lorsqu'en 1994, il se lance et décide d'écrire, produire, interpréter, financer et réaliser son premier court métrage, Multi-Facial. Présenté au Festival de Cannes, le film ne remporte pas de prix, mais permet au jeune Vin de décoller. Trois ans plus tard, à Sundance, c'est son premier long métrage, Strays, qui fait sensation. Steven Spielberg l'a dans le viseur, et pour s'assurer de compter le phénomène parmi ses nouvelles têtes, il lui concocte un second rôle sur mesure (celui d'Adrian Caparzo) dans le film de guerre Il faut sauver le soldat Ryan.
En une poignée de mois, Vin Diesel va se transformer en star hollywoodienne. Une ascension que lui-même n'arrive pas à définir. Aidé au début de sa carrière, Vin Diesel se fera un plaisir de renvoyer l'ascenseur. Après la franchise Riddick et son personnage de dangereux meurtrier lancé dans Pitch Black en 2000, il triomphe dans la saga culte - et véritable source intarissable de billets verts - Fast & Furious. Le hit-boy se voit alors étiqueté star de films d'action et enchaîne les blockbusters survitaminés, entre Riddick, l'asphalte brûlant de Fast & Furious ou encore XxX. Si on rajoute également le thriller Un homme à part, la comédie Baby-sittor et le polémique Babylon A.D. de Mathieu Kassovitz, Vin Diesel n'est clairement pas du genre à tourner quatre films dans l'année.
Résultat, ses cachets s'envolent et avoisinent le chèque de 20 millions de dollars par film en moyenne. En dix ans (depuis le début des années 2000), le joyeux gaillard aux muscles proéminents a doublé son salaire. En parallèle, sa société One Race Films (créée en 1995) s'avère pérenne et profite également des succès de Fast & Furious, le dernier opus ayant rapporté plus de 700 millions de dollars dans le monde, soit déjà 7 fois plus que le premier volet. Jusqu'où va-t-il aller ?
C'est au côté de sa femme mannequin Paloma Jimenez et de sa fille Hania Riley (née le 2 avril 2008) que Vin Diesel savoure le bonheur et la reconnaissance d'une étoile sur le Walk of Fame. Main sur le coeur, le regard ému mais la voix toujours grave, Vin Diesel remercie ses fans (il est l'une des grandes stars des réseaux sociaux) ainsi que ses amis, ceux qui lui ont permis de grimper et de devenir une star largement au niveau des Arnold Schwarzenegger et Sylvester Stallone.
Ainsi, au côté de Vin Diesel, on retrouve Michelle Rodriguez, Jordana Brewster ou bien Katee Sackhoff. Non loin des trois anges entourant l'acteur, Ron Meyer sert son discours en hommage à la star.
Prochainement, Vin Diesel retrouvera les écrans pour un troisième Riddick qui s'annonce ambitieux. Il sera également de la partie pour un septième Fast & Furious, s'est vu confier le rôle de Groot dans Les Gardiens de la Galaxie, et devrait également piloter un troisième XxX ainsi que The Last Witch Hunter sous la direction de Breck Eisner. Passionné de cinéma, il pourrait également retrouver le fauteuil de réalisateur avec son projet sur Hannibal (le conquérant, et non le cannibale).
C.R.