Accompagné de son partenaire François Damiens, Vincent Lindon était l'invité de Yann Barthès dans l'émission Quotidien (TMC) diffusée le 24 septembre 2020. Les deux acteurs sont venus présenter leur nouveau film : la comédie de Jan Kounen, Mon cousin, qui sortira au cinéma le 30 septembre prochain. En fin d'interview, Vincent Lindon a été interrogé sur sa fille Suzanne, 20 ans, née de son union passée avec Sandrine Kiberlain.
La jeune femme marche dans les pas de ses célèbres parents en se lançant cette année, non seulement en tant qu'actrice, mais également en tant que réalisatrice avec un tout premier film, 16 printemps, qui sortira le 9 décembre 2020. Un premier long métrage déjà remarqué puisqu'il a été sélectionné pour le Festival de Cannes 2020, avant d'être présenté lors du Festival du film d'Angoulême en août dernier. Cette semaine, Suzanne Lindon était au San Sebastián International Film Festival pour présenter son film, également sélectionné au Toronto International Film Festival...
C'est avec une certaine émotion que son papa a regardé les images de son intervention à San Sebastián, avant de couper court à la discussion : "C'est ma fille. J'aime pas du tout... Ça m'émeut, puis c'est tellement bien qu'elle s'échappe de ses parents et qu'elle fasse tout toute seule, que j'ai presque une gêne de parler d'elle et qu'elle soit dans la même émission." Mais alors que Yann Barthès propose de ne parler que de son film, le comédien répond : "Surtout pas ! Mais non ! Elle fait sa route. On ne croisera nos routes qu'à la maison." Et de conclure en riant : "On coupe ça au montage !"
Le premier long métrage de Suzanne Lindon raconte l'histoire de... Suzanne, 16 ans, qui s'ennuie avec les gens de son âge. Tous les jours pour aller au lycée, elle passe devant un théâtre. Elle y rencontre un homme plus vieux qu'elle qui devient son obsession. Grâce à leur différence d'âge, ils pensent ne plus s'ennuyer ensemble et tombent amoureux. Mais Suzanne sent qu'elle risque de passer à côté de sa vie, celle de ses 16 ans qu'elle avait tant de mal à vivre comme les autres.