![Vincent Lindon sur le photocall du film "La loi du marché" à Rome en Italie le 26 octobre 2015.](https://static1.purepeople.com/articles/3/17/04/83/@/2034796-vincent-lindon-sur-le-photocall-du-film-580x0-2.jpg)
![Purepeople](https://static1.purepeople.com/build/pp_fr/logo_brand_ads.0d8e500d.png)
Après sa performance redoutablement juste dans La Loi du marché, lui permettant de décrocher le Prix d'interprétation à Cannes, Vincent Lindon continue de crever l'écran dans Les Chevaliers blancs. Le sujet est aussi ancré dans l'humain, mais nous entraîne en Afrique cette fois-ci. Il incarne le président d'une ONG "Move for Kids", qui organise une mission pour aller chercher des orphelins et les faire adopter par des familles françaises. Un projet - inspiré de l'affaire de l'Arche de Zoé - qui fait surgir d'innombrables questions... L'acteur répond à celles du magazine Marie Claire et se confie, notamment sur ses angoisses de père.
Vincent Lindon (56 ans) est le père de deux enfants (Marcel, 19 ans, et Suzanne, 16 ans, une fille qu'il a eue avec l'actrice Sandrine Kiberlain). En parlant de son naturel très inquiet, il explique à quel point ses angoisses sont liées au fait d'être papa : "Il n'y a ni combine ni passe-droit pour échapper à la mort. C'est une angoisse qui m'étreint davantage depuis que j'ai des enfants. Avant, je me sentais un peu immortel, je prenais des risques en roulant trop vite, en me mettant des murges... Je ne suis pas inquiet pour moi, mais pour le père que je suis. Je veux qu'il soit toujours en forme pour subvenir à n'importe lequel de leurs besoins. C'est une obsession."
S'il accepte de parler de la paternité, il ne dira rien de sa situation amoureuse actuelle. Sans rejeter la question de sa vie sentimentale, il préfère répondre en faisant une analogie avec son personnage dans Les Chevaliers blancs : "Dans le film, j'ai tenu à ce que le fait que mon personnage vive en couple avec celui joué par Louise Bourgoin soit à peine effleuré. Aucune scène de sexe ou autre. Je suis un grand pudique, j'ai horreur de l'exhibitionnisme des sentiments. Je vous ai répondu, non ?"
Une réserve qui lui vient de son enfance, lui qui se dit élevé "dans une sorte de distance pudique" quand il parle de sa relation avec ses parents, qui ne sont plus de ce monde. Son prix à Cannes, il aurait bien aimé qu'ils le partagent avec lui, mais leur fierté aurait été pour le fils, plus que pour l'acteur. Après le Festival, Vincent Lindon a en tout cas vu sa vie bouleversée : "Je ne voudrais pas que cela passe pour de l'autosatisfaction, mais le retour de Cannes a été un truc de héros national. Ma 'mini-zidanerie' comme je dis. Impossible de prendre un verre dehors avec les copains. Une folie. Comme si j'avais dit des choses importantes."
Retrouvez l'intégralité de l'interview dans le magazine Marie Claire du mois de février 2016. Les Chevaliers blancs, en salles le 20 janvier