Antoine Alléno, le fils de Yannick Alléno, est mort dans la nuit de ce dimanche 8 mai 2022. À 24 ans, le jeune homme a été percuté par un chauffard qui conduisait une voiture volée, alors qu'il était lui en scooter. Ce vendredi 13 mai, tous les proches du jeune surdoué de la cuisine sont sont réunis en la collégiale Notre-Dame de Poissy pour ses obsèques. Un moment terriblement difficile mais nécessaire pour avancer dans le deuil. Yannick Alléno, ainsi que son ex-épouse Isabelle, mère d'Antoine et Thomas Alléno, a pu compter sur le soutien de nombreuses personnalités, parmi lesquelles Brigitte Macron, mais aussi Sylvie Tellier. Très digne durant les obsèques, le chef étoilé a fait savoir sa "profonde tristesse" et a depuis pris des décisions radicales, comme celle de fermer leur restaurant Burger père & fils, mais aussi celle de lancer un nouveau projet de taille.
Il y a l'émotion mais aussi la reconstruction, qui viendra avec le temps. Et avec des gestes pour que la mort du jeune Antoine Alléno ne soit pas vaine. Ainsi, dans un message posté sur son compte Instagram, Yannick Alléno a annoncé la création d'une association pour ce dernier. Après avoir remercié ses abonnés pour leurs "messages d'encouragement, de condoléances, d'amour et d'amitié", le père de famille a expliqué vouloir consacrer l'énergie de son fils à travers une association Antoine Alléno, afin de "soutenir les victimes des multirécidivistes". Selon Le Parisien, Francky D. l'auteur de l'accident, a été placé en examen pour "homicide et blessures involontaires", aggravés "par l'état d'ivresse manifeste et l'invalidation du permis de conduire". Il était déjà connu des services de police, pour divers délits routiers et une affaire de violences. Son permis de conduire était annulé. Il a été depuis placé en détention provisoire, à la maison d'arrêt de Fleury-Mérogis (Essonne).
Le parquet de Paris a par ailleurs ramené à exécution deux autres peines de six et trois mois d'emprisonnement déjà inscrites au casier judiciaire de cet homme, ce qui signifie qu'il devra exécuter ces neuf mois en prison, rapportent nos confrères du journal Le Parisien, ce lundi 16 mai. Quant à Yannick Alléno, le chef a pris cette décision d'aider les autres, "pour que personne ne garde une image de tristesse d'Antoine", comme l'aurait certainement souhaité celui qu'il appelle "(son) petit ange".