Le 8 janvier, Yannick Noah perdait son père Zacharie, mort à 79 ans au Cameroun. L'ex-joueur de tennis reconverti dans la chanson a depuis été désigné chef de clan de la famille Noah lors d'obsèques qui ont duré plusieurs jours. Désormais, il a la tête au boulot...
Yannick Noah est actuellement sur tous les fronts. Capitaine des Bleus pour la Coupe Davis, dont la première rencontre aura lieu au Japon vendredi 3 février, il est aussi occupé par son autre casquette de capitaine pour l'équipe féminine, qui joue la Fed Cup et dont le quart de finale contre la Suisse aura lieu mi-février. "Je suis dans une période particulière de ma vie, avec du recul sur plein de choses, où tu te dis qu'il y a plus important que le tennis. Et d'un autre côté, j'ai des responsabilités comme je n'en ai jamais eues dans le tennis français ! Le destin veut que tout s'enchaîne (...) Le bon côté, c'est que cela me permet de penser à autre chose et c'est très bien comme ça", a-t-il confié au journal Le Parisien.
Yannick Noah, qui avait pu compter sur son clan pour l'épauler à la mort de son papa, a été ému par les messages qu'il a reçus en sa mémoire. Il faut dire que Zacharie Noah avait lui-même eu une carrière dans le football en France dans les années 1960 avant de retourner au Cameroun où il s'était illustré dans plusieurs structures sportives et éducatives. "J'ai été très touché par de beaux témoignages sur papa. C'était une expérience à la fois douloureuse et incroyable parce qu'on a fait ça dans les traditions au Cameroun. J'ai reçu des marques d'amitié et d'affection du monde du sport, même de gens que je ne connaissais pas. J'ai été très fier de mon père", dit-il.
Thomas Montet