Show-businessman toujours dans le circuit mais hors des sentiers battus, atypique et imprévisible, Yannick Noah a entrepris cet été un inédit Carcéral Tour en préambule à la parution, le 23 août prochain, de son nouvel album : Frontières.
Et si, pour le premier single qui en est extrait, Angela, il a choisi de rendre hommage à une papesse de la lutte anti-apartheid et héroïne de la lutte pour les droits civiques (un hommage prolongé avec un chic et un cachet convaincants dans le clip qui l'illustre), cet infatigable pourfendeur de morosité et de paresse humaniste confirme avec cette tournée pour le moins originale que lui aussi s'inscrit dans un désir de maintien du tissu social et de solidarité.
"C'est plein de choses positives de venir ici, cette rencontre avec les détenues, c'est un échange très fort", avait, contre toute attente (et toute polémique), déclaré le chanteur lors de sa venue aux Baumettes, à Marseille, pour la première date de ce Carcéral Tour (le 19 juillet) auprès des condamnés à de longues peines. Et d'ajouter : "Il y a des gens qui ont fait une boulette, ils paient et il faut les aider à tenir pour qu'ils puissent revenir (dans la société, ndlr). La musique, ça peut parfois mettre un petit peu de soleil, d'oxygène. Il y a beaucoup d'émotions, et quand je dis qu'il y a échanges, ce n'est pas qu'un mot. Moi, je repars aussi rechargé, avec l'envie de continuer."
Depuis, il a récidivé, à Ensisheim (Haut-Rhin), et d'autres établissements pénitentiaires attendent sa venue d'ici à la fin du mois. Coïncidence amusante, le site Dkomaison.com signale aujourd'hui que... l'empreinte digitale de Yannick Noah vaut de l'or ! Non pas qu'on lui ait prise lors de ses passages en prison : il s'agit en réalité d'un tableau de l'empreinte digitale du chanteur réalisé par la société Helys (spécialisée dans les oeuvres d'art inspirées par la science ; par exemple à partir d'ADN ou d'une empreinte digitale) qui s'est vendu 3500 euros lors d'un dîner concert caritatif à Marseille. La somme a été récoltée au profit de l'association Les Enfants de la Terre, fondée en 1988 par sa mère Marie-Claire en faveur des enfants victimes de l'isolement infligé par la maladie de leurs parents, et dont il est le très actif parrain.
C'est donc devant un public qui ne risque pas de tout éventer sur YouTube que Yannick Noah rode son album Frontières et ses futurs tubes. Une "préparation" à mille lieues du show grandiose qu'il semble avoir concocté pour son passage événement au Stade de France le 25 septembre prochain : un spectacle ambitieux qui ne risque pas de tenir dans une cellule (il ne tient déjà pas dans tous les stades !) pour lequel nos amis de Purefans.com vous proposent tout simplement de gagner vos places : pour ce faire, cliquez ici. Histoire de vous faire une idée grandeur nature.