Sa tournée (pour laquelle il a déjà vendu plus de 100 000 billets ! ) approche à grand pas... et Michel Sardou se prépare activement ! A 76 ans, le chanteur s'apprête en effet à remonter sur scène pour un show original, dans lequel il a été poussé par sa femme Anne-Marie, consciente que le public lui manquait beaucoup.
Mais s'il avait abandonné la scène ces derniers temps, ce n'est pas pour rien : depuis plusieurs années, le chanteur qui vit en partie dans un manoir en Normandie s'était lancé dans le business des chevaux et tentait d'élever de futurs champions. Une activité qui a fini par l'agacer, comme il l'a confié au journal local Le Pays d'Auge.
"J'ai arrêté les chevaux parce que j'étais très déçu. J'ai fait de l'élevage, mes produits n'ont pas donné ce que j'espérais et pourtant j'avais mis le paquet ! Au bout d'un moment, j'en ai eu marre d'être quatrième, cinquième... Ça coûte une fortune", a révélé celui qui s'est fait récemment remarquer pour son caractère ronchon sur BFMTV.
Pourtant ses résultats n'étaient pas si mauvais : "J'ai gagné pas mal de courses, j'étais content, c'est davantage une déception d'éleveur. Je n'aurais pas dû me lancer dans l'élevage. J'ai dit à Rouget, si mes derniers yearlings [pur-sang anglais, ndlr] ne sont pas bons, on laisse tomber. Et nous avons laissé tomber."
Autre raison pour le père de quatre enfants (Sandrine, 53 ans, Cynthia, 49 ans, Romain, 49 ans et Davy, 44 ans) de tout arrêter : la mort en juillet dernier de l'un de ses proches, Alec Head, propriétaire du réputé haras du Quesnay, actuellement en pleine vente. "Alec Head était mon ami. Maintenant je ne saurais plus où mettre mes chevaux. J'étais chez moi au Quesnay, je faisais ce que je voulais, j'allais, je venais... C'est un peu triste que ce soit terminé", a-t-il révélé, résigné.
Ca va être spectaculaire
Alors désormais que les chevaux sont terminés pour lui, Michel Sardou a décidé de retourner sur scène et se prépare activement à ses première date qui se dérouleront en Normandie. "Nous sommes en train de construire le spectacle. Nous avons plein d'idées sur le papier. Est-ce que c'est réalisable ? Est-ce que c'est finançable ? Je crois qu'on y arrive et ça va être spectaculaire", révèle-t-il.
Tout en restant réaliste sur ses capacités vocales : "Il faut savoir qu'à partir de 50 ans, on perd des aigus. Mais ce que l'on perd en aigus, on le gagne en graves. Il n'y a pas de limite en graves. Comme j'ai des chansons assez toniques et dures, il faut que je remonte ma tonalité. Ça, c'est du travail avec les profs de chants qui me font faire des vocalises. Ce qui me permettra de gagner deux ou trois tons. Ce sera donc à peu près la même chose mais sans contre-ut, ça je l'oublie. Je ne peux plus."