Quand on parle d'icône du cinéma français, difficile de ne pas penser à Isabelle Adjani. La passion aurait pu s'essouffler pour l'actrice. Pour autant, la maman de Gabriel-Kane (dont les choix la font parfois bondir) et Barnabé poursuit son chemin dans la comédie et même en chanson. Outre le spectacle Le Vertige Marilyn qu'elle a présenté au festival de Ramatuelle le samedi 6 août et avec lequel elle clôturera le Festival de Lacoste le 13 août avant un passage par Antibes début 2023, Isabelle Adjani planche sur un nouvel album avec Pascal Obispo, avant d'assurer la promotion du téléfilm Diane de Poitiers avec Gérard Depardieu et d'entamer au mois de septembre le tournage d'un film signé Mélanie Laurent au côté d'Adèle Exarchopoulos.
Isabelle Adjani fait vivre sa carrière à mille à l'heure, à l'image de l'agitation parisienne, qu'elle a côtoyée plusieurs années mais dans laquelle elle a choisi de ne plus vivre. Interviewée par Nice-Matin, Isabelle Adjani a révélé avoir quitté la capitale, sa frénésie et son quotidien devenus insupportables à ses yeux.
L'actrice s'est installée au Portugal où elle savoure une vie plus douce quand elle ne travaille pas : "C'est surtout la possibilité de vivre tranquillement dans un endroit où les gens ont une douceur de vivre et se comportent comme si l'on était trente ans en arrière." Isabelle Adjani, dont les souvenirs sont nombreux à Paris, regrette ce que la ville est devenue : "Paris, c'est pour le travail. Ce qu'est devenue cette ville est un mystère... Elle n'est sincèrement plus vivable", martèle la star de La reine Margot.
La seule raison pour laquelle Isabelle Adjani y est donc de retour ne relève que de ses obligations professionnelles, comme la plupart de ses séjours en France désormais : "Je vais repartir au Portugal puis je serai au festival télé de Biarritz, un peu l'équivalent du Mipcom de Cannes, début septembre pour Diane de Poitiers. Ce film mérite d'être soutenu et faire son tour du monde car il a toutes les qualités pour faire carrière sur le marché international." C'est tout le mal qu'on lui souhaite !