On connaît l'immense carrière de Jamel Debbouze, qui sillonne les scènes des comedy clubs depuis de nombreuses années. Le comédien a même été choisi pour prononcer le discours d'ouverture de la 48e cérémonie des César, le vendredi 24 février 2023 à L'Olympia de Paris. Si ses blagues, ce soir-là, n'ont pas plu à tout le monde, l'humoriste fait généralement l'unanimité. Chose qu'il doit, notamment, à son passage au sein du Déclic Théâtre de Trappes, dans lequel il s'est essayé à l'art de l'improvisation il y a trente ans.
C'est sa rencontre avec Alain Degois, alias Papy, qui a changé sa vision du monde. "Je me souviens comme si c'était hier des débuts de cette compagnie, ça me touche vraiment de savoir qu'elle existe depuis tout ce temps. Je repense aux premiers matchs d'improvisation... c'est comme ça que j'ai mordu à la discipline, et je ne l'ai plus jamais lâchée depuis, explique Jamel Debbouze dans les colonnes du journal Le Parisien, le 1er mars 2023. Papy, c'est la première personne qui m'a fait confiance. C'est l'une des personnes les plus importantes dans mon parcours. Je n'arriverai jamais à lui rendre ce qu'il m'a donné. Tout ce que je peux faire, c'est le remercier."
C'était comme une rencontre amoureuse, ça s'est fait en plusieurs temps
Adolescent, Jamel Debbouze n'aurait jamais pensé à se lancer dans une telle aventure. Et puis un jour, il s'est fait renvoyer d'un cours de mathématiques et a aperçu Papy en train de donner un cours d'improvisation dans l'amphithéâtre. Coup du sort. Dès le premier regard, ce fut comme une évidence. "J'ai dû insulter sa grand-mère ou quelque chose comme ça, plaisante le mari de Mélissa Theuriau. C'était comme une rencontre amoureuse, ça s'est fait en plusieurs temps. Son acharnement, sa passion, sa volonté de transmettre la culture, ça m'a parlé tout de suite. Et quand je vois que, trente ans plus tard, il continue à développer les championnats d'impro dans les collèges, qu'il ramène des gamins vers le théâtre, c'est génial."
Retrouvez l'interview de Jamel Debbouze dans le journal Le Parisien du 1er mars 2023.