C'est une critique qui va certainement laisser un goût amer aux organisateurs de ces Jeux olympiques de Paris 2024, d'autant plus au pays de la gastronomie. Jusqu'ici, l'évènement se déroule à merveille et le Comité d'organisation des JO, présidé par Tony Estanguet, est très certainement ravi de la manière dont les choses se passent, notamment pour la délégation française qui performe. Pourtant, certains athlètes ne sont pas franchement ravis de leur passage en France et notamment le nageur anglais, Adam Peaty.
Ce dernier, comme la grande majorité des athlètes, loge au village olympique où tout est fait pour mettre les stars du sport dans les meilleures conditions. Pourtant, certains d'entre eux, à l'image de Novak Djokovic, ont décidé de prendre leur propre chambre d'hôtel pour mieux se préparer pendant l'évènement. C'est certainement ce qu'aurait dû faire Adam Peaty à entendre ses critiques, lui qui pointe du doigt tout particulièrement le restaurant du village olympique. "La restauration n'est pas assez bien pour le niveau auquel les athlètes sont attendus. Nous devons donner tout ce que nous pouvons", explique-t-il dans une interview accordée au média iNews, avant de poursuivre avec un exemple parlant : "Les gens trouvent des vers dans le poisson. Ce n'est tout simplement pas assez bon."
Des critiques assez virulentes de la part du nageur anglais, pourtant reparti avec une médaille d'argent en 100 m brasse. "À Tokyo, la nourriture était incroyable, à Rio aussi. Mais cette fois... Il n'y avait pas assez d'options avec des protéines, les queues sont longues et il faut attendre trente minutes pour être servi", poursuit-il, visiblement très déçu par la qualité du restaurant du village olympique, mais également par les quantités proposées : "Les athlètes subissent le narratif autour de la durabilité. Je veux de la viande, j'ai besoin de viande pour performer et c'est ce que je mange chez moi, alors pourquoi devrais-je changer ?"
Après les critiques d'Adam Peaty, les organisateurs ont eu un droit de réponse, assurant que "la quantité de certains produits avait été significativement augmentée" et que "du personnel supplémentaire avait été déployé pour rendre le service plus fluide", comme ils l'expliquent à iNews.