Voilà déjà deux ans qu'Amandine Bégot officie à la matinale de RTL. Au départ, elle avait Yves Calvi comme partenaire. Mais il a été remplacé par Thomas Sotto lors de la rentrée dernière. Chaque matin, la journaliste de 43 ans évoque divers sujets de sociétés. Et il y en a un qu'elle connaît malheureusement bien... L'endométriose, cette maladie gynécologique qui touche une femme sur dix et dont elle est atteinte.
Auprès du Journal des Femmes en 2019, la charmante brune raconte avoir souffert de fortes douleurs. C'est de là qu'est venu le diagnostic, assez violent à l'époque, alors qu'elle était âgée de 32 ans, en 2013 : "Mon médecin m'a envoyé chez un spécialiste qui m'a dit qu'il fallait opérer l'appareil digestif, que le problème ne se situait pas au niveau des organes génitaux. Il m'a lancé : 'Vous risquez d'avoir une poche pendant un certain temps, et pour les enfants, je ne suis pas sûr que vous pourrez en avoir, mais on verra bien...' Le type m'a annoncé cela avec une violence inouïe. Tout cela m'a fichu un vrai coup." Finalement, lors d'un rendez-vous chez un gynécologue spécialisé sur la question, elle a appris à travers une échographie être enceinte.
L'endométriose, une maladie usante. Amandine Bégot le sait, elle l'a vécu. "Il faut bien se rendre compte, ce n'est pas juste 'j'ai un peu mal au ventre'. J'avais mal tout le bas du dos, vous avez toutes les jambes qui sont prises, vous avez l'impression que vous ne tenez pas debout, a-t-elle confié à RTL Girls en 2019. Pour donner une idée de l'amplitude de la douleur, quand j'ai accouché, mon gyneco m'avait dit : 'Vous verrez, les contractions c'est moins pire que l'endométriose.' Effectivement : en période de crise, l'endométriose ce sont des douleurs terribles."
Depuis 2015, sa vie a changé : elle est devenue maman et la grossesse a eu de réels effets sur la maladie. Depuis son accouchement, tout va mieux. "Grâce au traitement, je ne me sens pas malade, c'est comme quelqu'un qui vivrait avec de l'asthme. La grossesse apaise les symptômes. Mon traitement n'est pas contraignant, puisque c'est une pilule que je prends en continu, et il permet d'atténuer fortement les douleurs, indique au Journal des Femmes celle dont le compagnon n'est pas un inconnu. C'est valable pour moi, mais le parcours de chaque femme est différent. Dès lors que l'on est pris en charge par les bonnes personnes, on vit très bien avec la maladie." Sur les ondes de RTL, elle avait ainsi soufflé : "Moi, c'est maîtrisé, je n'ai plus jamais mal. Je touche du bois mais je vis parfaitement avec, c'est comme si je n'avais rien. Au quotidien, je n'y pense pas du tout." Une belle victoire contre la maladie.