Ce dimanche 11 octobre, D8 entame la saga Hunger Games avec la diffusion du premier volet. L'occasion de revenir sur cet opus, point de départ d'un phénomène égal à la saga Twilight, en d'en délivrer quelques détails que, peut-être, vous ignoriez.
Si aujourd'hui, J-Law touche plusieurs millions de dollars par films, Lionsgate n'avait pas encore décidé d'aligner les zéros pour son actrice encore méconnue mais bourrée de promesses. Pour le premier Hunger Games, Jennifer Lawrence sera payée 500 000 dollars. Contre 10 millions de dollars pour L'Embrasement, le deuxième chapitre de la saga.
Avant d'incarner magnifiquement bien Snow, le Président du Capitole et chef de Panem, Donald Sutherland a opté pour le lobbying. Passionné par le script qu'il a lu par hasard, il a tout fait pour décrocher un rôle dans ce projet qui lui rappelait Les Sentiers de la gloire, un chef-d'oeuvre de Stanley Kubrick réalisé en 1957. Sacré argument !
Pour camper l'héroïne, la production a eu plusieurs choix. Chloë Grace Moretz, Abigail Breslin, Emma Roberts, Hailee Steinfeld ou encore Emily Browning ont été pré-choisies, mais également Saoirse Ronan, Kaya Scodelario et Shailene Woodley, trois comédiennes refusées qui auront finalement leurs chances dans d'autres franchises adaptées de sagas littéraires, Les âmes vagabondes pour Saoirse, Le Labyrinthe pour Kaya et Divergente pour Shailene.
Après 3 jours de réflexion, la jeune comédienne a fini par dire oui à Hunger Games. Mais pour cela, elle a dû refuser le rôle principal de Savages, lequel échouera entre les mains de Blake Lively.
L'histoire voulait que le comédien américain ne soit pas de l'aventure. Lionsgate voulait Jeremy Irvine (Cheval de guerre), mais ce dernier a refusé, ne désirant pas devenir une star. Parmi les autres choix, celui d'Alexander Ludwig, qui campera finalement Cato. Aaron Taylor-Johnson et Evan Peters, deux futurs interprètes de Vif-Argent (dans Avengers et X-Men) étaient également pressentis.
Réalisateur de seconde équipe, le cinéaste à qui l'on doit Traffic a signé toutes les scènes d'émeutes du District 11.
En plus d'avoir été contraint de se teindre légérement les cheveux en blond pour les besoins du film, l'interprète de Peeta Mellark a dû prendre 7 kilos de muscles pour s'approcher de son personnage.
Pour camper ce personnage dont le nom ne sera d'ailleurs jamais prononcé entièrement dans le film, la comédienne a dû passer de longues heures au make-up. Et notamment 45 minutes pour la section manucure.
Les deux comédiens, rapprochés par l'intrigue de ce premier volet, sont tous deux originaires du Kentucky, un Etat américain dont le District 12 (le district des deux héros) est fortement inspiré, ne serait-ce que pour les décors ou la pauvreté rurale.
Le petit studio fut le premier de son genre à amasser plus de 400 millions de dollars au box-office américain, une performance que seules les productions des six majors (20th Century Fox, Disney, Paramount, Warner Bros, Columbia or Universal Pictures) étaient capables de faire jusqu'ici.