On ne présente plus Lambert Wilson. L'acteur de 64 ans, à l'affiche de nombreux grands films dont Les choses simples, en salles depuis ce mercredi 22 février, offre du bonheur et de l'amour sur grand écran à tout son public. Ce dernier le lui rend autant qu'il le peut, c'est d'ailleurs là qu'il puise sûrement sa force. Mais sûrement pas dans la douceur d'une histoire d'amour comme il l'a fait savoir dans les pages de Paris Match, en kiosques ce jeudi 23 février.
Interviewé dans la grande demeure de Bourgogne qu'il possède, Lambert Wilson a indiqué que s'il aimait plus que tout être entouré de ses animaux et de ses amis pour lui tenir compagnie, il avait en revanche fait une croix sur l'amour : "J'ai été un peu fracassé il y a une dizaine d'années, concède-t-il. J'étais très romantique, j'adorais le sentiment amoureux, je cultivais malgré moi le désespoir, les tourments. Cette partie-là, ce n'est pas qu'elle s'est assagie : elle s'est évanouie, carrément. Je ne recherche plus ça du tout."
Toujours dans Paris Match en 2016, Lambert Wilson avait déjà parlé de sa quête de l'amour, évoquant l'idée qu'il préférait ne vivre aucune histoire d'amour si celle-ci n'était pas la bonne : "En ce moment, je suis seul et je vais très bien. [...] Après avoir pratiqué la quête effrénée de la personne idéale, j'ai envie d'attendre une vraie histoire, en prenant le risque qu'elle n'arrive pas. Ce qui m'intéresse, c'est l'amour avec un grand A. C'est ça qui m'intéresse. Le détail du sexe, c'est pas très intéressant. J'ai aimé des femmes, j'ai aimé des hommes... C'est du détail ça. Ce qui compte, c'est l'amour avec un grand A. C'est les êtres qu'on rencontre."
Le tournant de sa vie, Lambert Wilson l'a vécu en 2010, à la mort de ses parents. Le grand Georges Wilson est mort en février 2010 et son épouse Nicole l'année précédente. Il est depuis en " grand froid" avec son frère Jean-Marie. Deux disparitions qui l'ont laissé sans repère et complètement perdu : "Mes parents sont morts. On a vendu la maison familiale et je n'ai plus eu de contact avec mes proches. J'ai vraiment eu l'impression d'être déraciné, que tout ce qu'on avait vécu pendant quarante ans, vers Rambouillet, tout ce qu'on avait planté, avait été réduit à néant en quelques semaines. Mes parents étaient pour moi des montagnes et elles avaient disparu." Un manque qui ne l'a plus jamais quitté.