Raphaël Quenard, qui a ébloui tout le monde en février dernier aux César, où il a remporté celui de la meilleure révélation masculine pour son interprétation dans Chien de la casse, fête ses 33 ans ce jeudi 16 mai. L'occasion de s'intéresser à l'acteur, notamment à cette interview qu'il a accordée à Télérama en janvier (il faisait également la Une du magazine), dans laquelle on en apprend davantage sur lui.
Par exemple, il a révélé quelque chose de surprenant, à savoir qu'il a été "attaché parlementaire", avant de se lancer dans le cinéma. "La profession de politicien m'a toujours fasciné. Ces personnes qui doivent parler à une large audience... J'ai donc voulu voir de l'intérieur en quoi cela consistait. J'ai écrit des mails à tous les députés. Et celle de la quatrième conscription de Savoie m'a répondu", a-t-il raconté dans un premier temps.
Avant d'ajouter : "J'ai travaillé huit mois pour elle, découvrant que la politique, sur le terrain, consiste moins à faire des grands discours qu'à gérer les problèmes quotidiens des administrés et essayer de répondre à l'investissement fou de certains citoyens qui prennent la politique très à coeur." Puis de conclure : "Dans ce métier, il y a les stars, qui se consacrent avant tout à leur image médiatique, et ceux qui passent des jours et des jours à rédiger un amendement, à besogner."
Il également joué longtemps au football, rejoint une école militaire et suivi des études de chimie. Pour rappel, Raphaël Quenard était à Cannes ce mardi. Il a assisté à l'ouverture de la 77e édition du Festival, car le premier film projeté était Le Deuxième Acte de Quentin Dupieux, dans lequel il joue. Et donne notamment la réplique à Léa Seydoux (sublime sur le tapis rouge), Louis Garrel et Vincent Lindon.
Enfin, rappelons qu'il a récemment figuré sur une liste, qui s'est avérée fausse, qui pointe du doigt le comportement de certains acteurs vis-à-vis des femmes. Dans Clique, il a partagé son "sentiment d'impuissance et de colère", "généré par le fait d'être associé à quelque chose dont on ne sait pas de quoi il retourne" et qui n'est "étayé par aucun fait, aucune accusation de quelque valeur que ce soit".