Ce lundi 22 mai, à partir de 21h10, France 2 diffuse les deux derniers épisodes de la série Bardot, qui fait beaucoup de bruit depuis quelques jours. L'occasion ainsi de s'intéresser à la star, et plus précisément à son rapport très compliqué à la maternité. Car si elle est effectivement devenue maman en janvier 1960 d'un enfant né de son union avec son second mari Jacques Charrier (prénommé Nicolas, ndlr), elle comparait dans son autobiographie Initiales B.B. : Mémoires (éditions Grasset) son bébé non désiré à une bouillotte, tout en précisant qu'elle aurait "préféré accoucher d'un petit chien".
Des mots durs de la part de l'actrice, elle qui, dès les premiers jours de sa grossesse, a pris de la morphine pour oublier "cette tumeur", présente dans son ventre qu'elle a déjà comparé au "couvercle d'un cercueil". L'accouchement n'aura rien changé. "J'ai eu un fils qui n'a pas provoqué en moi un développement terrible de la fibre maternelle - ce n'est pas de ma faute - mais c'est mignon. C'est le juste cheminement des choses", confiait-elle au magazine Gala en juin 2014.
Il me manquait beaucoup de soutien
Cette relation mère-fils compliquée, l'auteur-compositeur et interprète Jean-Jacques Debout en parlait dans son autobiographie La Couleur des fantômes (éditions Talent), sortie le 26 octobre dernier et consacrée à Brigitte Bardot dont il est très proche. D'après lui, la naissance du fils de B.B a "compliqué la relation entre Jacques Charrier et Brigitte Bardot, car il lui reprochait de ne pas s'en occuper (...) Brigitte lui avait dit qu'elle n'était pas faite pour les enfants. Evidemment, elle aimait son fils. Mais elle ne s'en occupait pas comme une mère. Vous savez, il est très dur d'être Brigitte Bardot et de gérer un enfant toute la journée. C'est même quasiment impossible (...) Le pauvre gamin débutait mal sa vie, sans voir sa maman, prise par sa carrière".
Brigitte Bardot avait également expliqué au Parisien en 2021 que les conditions n'étaient pas réunies pour qu'elle puisse s'occuper de son enfant comme il se doit : "J'ai eu un enfant, mais on ne peut pas dire que cet enfant, le pauvre, est venu au bon moment et m'ait apporté ce qui me manquait. Il me manquait beaucoup de soutien, il me manquait des parents, des gens qui m'aident à vivre. Je n'avais pas cela. Du reste, j'ai voulu supprimer ma vie beaucoup de fois car elle ne me convenait pas".
BB avait finalement décidé de confier la garde de son fils à son ex-mari qui, selon Jean-Jacques Debout, "avait reporté son amour pour elle sur leur enfant".