D'ici quelques semaines, la Coupe du monde de rugby va débuter en France et ce sera le grand baptême du feu pour Isabelle Ithurburu et les équipes de la rédaction de TF1. La première chaîne a mis en place un dispositif de haut niveau pour ce Mondial à la maison, mais malheureusement le premier essai n'a pas vraiment convaincu certains téléspectateurs. Malgré tout, celle qui a fait ses armes chez Canal+ se montre confiante sur ses capacités à faire vivre au mieux ce bel évènement. "Là, on touche un public vraiment immense. Les personnes qui connaissent ce sport doivent se sentir respectées, mais celles qui ne comprennent rien ne doivent pas être perdues en chemin", assure-t-elle, dans une interview accordée dimanche dernier au magazine L'Équipe.
En couple depuis 2015 avec l'artiste Yodelice (de son vrai nom Maxim Nucci) avec lequel elle a eu une petite fille prénommée Mia, âgée de 5 ans, Isabelle Ithurburu est née dans une terre de rugby, à Pau, dans les Pyrénées-Atlantiques. Devenue fan de ce sport, la passion n'est pas venue naturellement lorsqu'elle était petite. "Je n'aimais pas le rugby au début parce que, pendant ce moment-là, on ne pouvait pas avoir accès aux dessins animés", se souvient la journaliste de 40 ans, qui a bien fêté son départ de Canal+ en juin dernier.
Malgré tout, devant l'attitude de son père, qui suivait religieusement ce sport, elle a fini par s'y mettre. "Comme j'étais très curieuse, je comprenais bien que c'était important pour mon papa. Donc, sans m'y intéresser de près, je baignais dans cette atmosphère, avec le bruit et les images des matchs du quinze de France. Parfois, il s'endormait devant... et ça, ça nous énervait encore plus !", ajoute qui va succéder dès le 2 septembre prochain à Nikos Aliagas aux commandes du magazine 50' Inside sur TF1.
C'est finalement la Coupe du monde de rugby en 1999 qui va convertir pour de bon Isabelle Ithurburu à la culture rugby et notamment la demi-finale mythique remportée par le XV de France face à la Nouvelle-Zélande. "Je me revois sur cette chaise en bois, ébahie par l'émotion, l'esthétique, les valeurs renvoyées par ce sport. Je ressentais que ce n'était pas le foot, cela me correspondait davantage...", analyse-t-elle avec le recul.
Signe du destin, c'est face à la Nouvelle-Zélande que les coéquipiers d'Antoine Dupont vont débuter cette Coupe du monde, le 8 septembre prochain. En espérant qu'Isabelle Ithurburu soit toute aussi contente du résultat à la fin du match !