Il y a des artistes qui, comme le chantait si bien Dalida, veulent mourir sur scène. Ce ne sera pas le cas de Sylvie Vartan. La chanteuse a fêté ses 80 ans le 15 août dernier. À cette occasion, elle a pris une décision radicale : celle de faire ses adieux à la scène.
Si cette dernière tournée devait se conclure au mois de novembre, le point final aura finalement lieu au palais des congrès à l'issue de trois dates prévues au mois de janvier 2025. Comme une envie de boucler la boucle : "Je serai ravie de retrouver le palais des congrès car j'y ai des souvenirs merveilleux. C'est là que j'ai commencé mes grands spectacles. C'est une salle qui me porte bonheur. C'était normal que je termine ici" a-t-elle confié à Léa Salamé sur les ondes de France Inter ce mardi 1er octobre.
Curieuse du choix de son invité, Léa Salamé a voulu connaître la raison qui l'a poussée à prendre cette décision : "C'est un respect des gens, du public, parce qu'à mon âge, je ne vais pas encore chanter pendant 10 ans. Ce n'est pas possible. Je veux être en pleine possession de ce que je fais, et me présenter correctement aux gens que j'aime et qui m'ont suivie toute ma vie. [...] Tout peut arriver dans la vie, à mon âge comme à tout âge d'ailleurs, mais on ne se pose pas les mêmes questions quand on a 20 ans ou 40 ans que quand on n'en a 80, forcément." Après cette ultime tournée, Sylvie Vartan retrouvera sa maison de l'amour très romantique avec Tony Scotti située à Los Angeles.
Comme Léa Salamé en a l'habitude avec ses autres invités, elle a demandé en début d'émission à Sylvie Vartan de choisir un livre, une personnalité, un sentiment auxquels elle s'identifie. Et c'est la mélancolie que Sylvie Vartan a choisie. Un mot qui a fait tiquer la journaliste qui recevait il y a quelques mois son fils David Hallyday dans les locaux : "C'est marrant que vous me répondiez ça. [...] David, votre fils, parlait de sa mélancolie qui venait de vous." Le père d'Ilona, Emma et Cameron Smet, canon avait répondu exactement la même chose à Léa Salamé, précisant avoir hérité de ce trait de personnalité de sa célèbre mère. Ce à quoi Sylvie Vartan a répondu, avec humour, qu'elle était "désolée que cela vienne" d'elle. Le constat ne fait aucun doute : les chiens ne font pas des chats.