Bruce Toussaint a accordé une interview à TV Mag. Et lors de l'entretien, le journaliste de BFMTV est revenu sur la mort de sa maman, qu'il avait annoncée le 19 octobre dernier, sur Twitter.
"MERCI aux pompiers de Paris et au samu de Paris et la police du 15eme qui sont intervenus hier très vite pour tenter de réanimer ma maman, victime d'un infarctus en pleine rue. En vain... Votre bienveillance et votre professionnalisme m'ont fait chaud au coeur dans cette épreuve", écrivait Bruce Toussaint. Si par la suite, il ne s'était plus exprimé sur le sujet, l'homme de 47 ans a accepté de l'évoquer lors de son interview pour TV Mag.
Le deuil sera long et il le sait, pour avoir déjà perdu son papa il y a quelques années. Il n'ignore pas non plus que l'on ne s'en remet jamais totalement. "J'étais très proche de mes parents, notamment de ma mère, à qui j'avais parlé le matin même de sa disparition. La perte d'un parent est un sujet assez tabou et nous y sommes généralement mal préparés", a tout d'abord confié Bruce Toussaint. Il est ensuite revenu sur les circonstances du drame qui a coûté la vie à sa regrettée mère : "Elle est décédée d'une crise cardiaque à 72 ans. Perdre sa mère est une chose, la voir agoniser sur un trottoir en est une autre. C'est tellement horrible... Elle a été immédiatement secourue par quelqu'un dans la rue, qui lui a fait un massage cardiaque. Quand je suis arrivé sur place, les pompiers essayaient encore de la sauver."
Sous le choc en arrivant sur les lieux, Bruce Toussaint a pu compter sur le professionnalisme et la délicatesse des secours qui tentaient de la réanimer. Après l'avoir "laissé constater" dans un premier temps, ils lui ont demandé "avec beaucoup de douceur" de se mettre à l'écart. Ils ont su employer les mots justes et sont "restés longtemps à [leurs] côtés".
Après son annonce, Bruce Toussaint a aussi pu compter sur de nombreuses personnes qui le suivent sur les réseaux sociaux. Nombreux sont ceux qui lui ont envoyé des messages de soutien, à lui faire savoir qu'ils avaient vécu la même chose. "J'ai mesuré à quel point ils avaient été touchés. Au fond, mon histoire c'est aussi la leur", a-t-il conclu.