
Les téléspectateurs français connaissent depuis de nombreuses années Nathalie Saint-Cricq et Patrice Duhamel, célèbre couple de journalistes présent à la télévision et à la radio depuis plusieurs décennies. Depuis quelque temps, ils ont également appris à connaître leur fils, Benjamin Duhamel, devenu un journaliste politique essentiel qui compte. À seulement 29 ans, celui qui a perdu beaucoup de poids en seulement deux semaines est devenu l'une des figures de BFMTV, où il a remplacé Yves Calvi à la rentrée 2024. Un jeune homme en couple depuis plusieurs années avec Agathe Lambret, également journaliste, elle aussi passée par BFMTV et qui a repris la tranche 18h00-21h00 sur France Info depuis quelques semaines.
Avec la lourde actualité politique qui suit la nomination de Michel Barnier et les questions autour du prochain gouvernement du membre des Républicains qu'a nommé Emmanuel Macron, les chaînes d'information en continue tournent à plein régime. Ce jeudi 19 septembre, le compte spécialisé Destination Télé a remarqué la présence des 4 journalistes à peu près aux mêmes heures à la télévision et à la radio. "Pour commenter la formation du gouvernement, on demande ce soir : la maman sur France 2 (Nathalie Saint-Cricq), le papa sur LCI (Patrice Duhamel), le fiston sur BFMTV (Benjamin Duhamel), la belle-fille sur France Info (Agathe Lambret)", écrit-il dans un tweet sur X (anciennement Twitter), avant d'ajouter sur un ton sarcastique, en partageant une photo de la "dynastie Duhamel" : "Pour la mise en place par l'ARCOM d'un temps de parole de la famille Duhamel ! Pas + de 50 heures par semaine dans les médias."
Un avis visiblement partagé par de nombreux internautes puisque le tweet en question a été liké plus de 9000 fois et retweeté plus de 5000 fois. "Népotisme décomplexé. Dynastie. Ça va l'ARCOM ?", réagit la chroniqueuse de TPMP, Béatrice Rosen. "Avec la bénédiction de l'ARCOM et vos impôts", ou encore "Où la consanguinité journalistique devient vassalité étatique", les internautes sont particulièrement durs.

Sur son site, l'ARCOM (Autorité de régulation de la communication audiovisuelle et numérique) précise qu'elle a pour but de "garantir le pluralisme et la cohésion sociale". "L'Arcom veille au respect de l'expression pluraliste des courants de pensée et d'opinion par les éditeurs de services audiovisuels. Les responsabilités sociétales de l'Arcom la conduisent à associer l'ensemble du secteur à la poursuite d'objectifs de cohésion sociale tels que la représentation de la diversité de la société française, les droits des femmes, la lutte contre les discriminations de toutes natures, la santé publique, le développement durable, l'accessibilité des programmes aux personnes handicapées ou encore la défense de la langue française", précise l'autorité publique indépendante française.