Dans une grille de rentrée remaniée suite à une série de départs, Julie Hammett a repris les commandes des soirées de BFMTV le lundi 26 août 2024. Elle a vu le conducteur de son émission Julie jusqu'à minuit être bouleversé par un terrible drame survenu dans le sud de la France.
Alors que les débats s'enchaînaient autour de la crise politique qui secoue la France - toujours en attente de la nomination d'un nouveau Premier ministre -, l'animatrice a brutalement interrompu ses intervenants en plateau. Elle a relaté qu'un gendarme était décédé près de Cannes (Alpes-Maritimes) après un refus d'obtempérer. Il a été établi depuis que celui-ci conduisait sous l'emprise de l'alcool...
Celle qui a été déçue par le départ précipité de Laurent Ruquier de BFMTV, a rapidement donné la parole à Benoît Ruiz. Ce dernier a été dépêché sur les lieux où le gendarme a été mortellement percuté par un chauffard en fuite (il a été arrêté depuis). A l'antenne, les téléspectateurs ont pu voir des véhicules de police avec près de l'un d'entre eux, un drap blanc dissimulant le corps du gendarme tué.
Le journaliste de la chaîne, dont une grande figure va rejoindre TF1, n'a pas caché son malaise de relayer de telles images. "On est ici dans une ambiance sombre avec des draps qui sont au milieu de la route. Voilà j'entends vos débats... Je m'excuse un peu d'intervenir, mais voilà je voulais vous dire qu'ici, c'est vraiment une ambiance très triste avec un gendarme mort, là ici à 30 mètres de nous...", a-t-il expliqué, gêné.
Benoît Ruiz a relaté qu'à l'heure où il s'exprimait, les circonstances du drame n'étaient pas encore établies. "Le suspect est activement recherché, mais voilà ici, je peux vous dire que c'est difficile pour nous même de filmer ça en direct. De filmer ces voitures qui sont mises devant nous avec un drap étalé et un corps derrière... Évidemment c'est l'actualité qui veut ça, mais s'il pouvait y avoir juste un peu de retenue... Voilà juste ça...", a-t-il poursuivi, très ému.
Le journaliste a rapporté que le maire de Mougins et le député Lionel Tivoli étaient sur place. "Ça tranche quand même avec peut-être des débats qui sont un peu trop tôt... Je m'excuse d'intervenir de cette manière, mais j'essaye de vous retranscrire un peu l'ambiance sur place... Ici, tout le monde est abattu...", a-t-il conclu tout en précisant que ce gendarme tué par un chauffard était en poste à Mandelieu-la-Napoule depuis dix-sept ans.