En 2014, Jennifer Lawrence faisait partie des stars piratées après l'intrusion de deux hommes dans son cloud. L'actrice de Hunger Games avait alors vu des photos d'elle, nue, apparaitre sur la Toile. Après une grande enquête du FBI, deux Américains de 29 et 36 ans ont été condamnés à 9 et 18 mois de prison. Mais la mésaventure a rebondi cette année, de notre côté de l'Atlantique.
En effet, en juillet 2021 on pouvait découvrir dans le hors-série Bigard magazine, un panel de blagues de l'humoriste controversé Jean-Marie Bigard ainsi que cinq photos de Jennifer Lawrence, nue ou dénudée. Celle-ci, par le biais de son avocat français, avait alors immédiatement attaqué la publication. Le tribunal judiciaire de Nanterre a ensuite condamné Medialyd, la société qui a édité Bigard Magazine, à verser 20 000 euros de dommages et intérêts à Jennifer Lawrence. Le tribunal s'est appuyé sur "la nature particulièrement intrusive des atteintes relevées" et a évoqué "la large médiatisation de cette affaire", qui a abouti à "la condamnation de l'auteur de cette intrusion par le tribunal fédéral de Chicago".
Dans l'édition de décembre 2021 du Vanity Fair américain, dont elle fait la couverture, Jennifer Lawrence (31 ans) est revenue sur l'affaire. "Tout le monde peut regarder mon corps nu sans mon consentement, à n'importe quel moment de la journée. Quelqu'un en France vient de les publier. Mon traumatisme existera pour toujours", a-t-elle ainsi réagi, sans citer le nom de l'humoriste ou du magazine qui lui est consacré. Malheureusement pour l'actrice oscarisée, elle doit effectivement accepter que ses photos intimes seront toujours quelque part en ligne, disponibles pour les plus curieux...
Côté carrière, Jennifer Lawrence est attendue dans le film Don't Look Up, qui doit sortir au cinéma le 10 décembre avant une diffusion sur Netflix dès le 24.