Gilles Verdez s'est fait remarquer sur le plateau de Touche pas à mon poste. Ce jeudi 12 mai, l'émission recevait Gilles Favard, consultant foot de la chaîne L'Équipe, pour réagir au comportement de certains supporters niçois lors d'une rencontre contre l'AS Saint-Etienne la veille au stade Allianz Riviera de Nice. Un chant détourné, faisant référence à l'accident d'avion mortel dont Emiliano Sala, ancien joueur de Nantes, a été victime, a retenti dans les tribunes. Un scandale auquel a réagi le président du club de Nice dans un communiqué, condamnant les propos des supporters et réaffirmant son soutien aux proches du footballeur disparu et à ses anciens coéquipiers. Un discours loin d'être suffisant pour Gilles Favard.
"C'est dégueulasse, je n'ai pas d'autres mots parce que c'est prémédité. Il faut le préparer ce chant. (...) Que fait le président niçois pour la sécurité de son stade ?" s'est-il énervé. Des propos qui ont fait réagir Gilles Verdez. Si ce dernier a condamné la manière d'agir des supporters en tort, d'après lui, Gilles Favard s'en prend au président pour les mauvaises raisons : "Si vous vous élevez contre ça, c'est que vous avez longuement travaillé avec le président de Nantes, vous avez des antécédents quand même. (...) Vous vous attaquez [à lui] parce que vous ne l'aimez pas. Vous mettez tous les supporters de Nice dans le même panier, je trouve que ce n'est pas digne."
Commençant à s'agacer face à la défense de son interlocuteur, Gilles Verdez a fini par indiquer que Gilles Favard lui avait mis des bâtons dans les roues dans sa carrière : "Vous m'avez dénoncé moi quand je faisais mon travail. Il m'a empêché de travailler, il m'a mis sur des listes noires, il a été violent avec des amis à moi, des collègues, il les a longuement bousculés, injuriés, il les a empêchés de travailler."
Le débat de base a donc viré au règlement de comptes personnel pour Gilles Verdez : "Vous êtes de parti pris, vous vous acharnez sur Nice. Sans doute qu'ils n'ont pas voulu vous embaucher comme vous vous vendez partout sans aucun succès." Gilles Favard a évidemment répliqué, ce qui a fait sortir le chroniqueur de ses gonds : "C'est sûr, tu n'as jamais bossé ! T'étais prétendu agent. Viens pas me gonfler ! Tu t'es prétendu agent de foot, tu fais que des magouilles, t'as vendu des joueurs, c'était même pas les tiens ! Arrête OH ! Dis lui à Cyril ce que t'as fait, agent de joueurs de mes deux ! 'Je vais voir les présidents, je prends une petite com' et tout, je ruine les clubs !' (...) Viens pas taper les pauvres gens qui vont au stade d'accord, sois digne, retire toi en silence !" Ou comment aborder le foot au sein d'un vrai combat de boxe...