Une cérémonie gravée dans les mémoires, voilà ce qu'il faut retenir de la 45e édition des César. Tout a contribué à cela : les 12 nominations de J'accuse, le sacre de Roman Polanski, le départ précipité d'Adèle Haenel avant la fin couplé à celui de la maîtresse de cérémonie Florence Foresti, les prises de position polémiques des stars du cinéma et même, improbable, la vexation de Catherine Jacob pour une blague insignifiante ! Dernier à mettre de l'huile sur le feu : Olivier Carbone.
Sur Twitter, le nom de cette personnalité influente du cinéma mais inconnue du grand public fait le buzz suite à une publication postée sur son compte Facebook - modifiée depuis - capturée en image par des internautes. Il s'en est pris violemment à Adèle Haenel et Florence Foresti. Olivier Carbone, qui affiche vingt-cinq ans de métier et a notamment travaillé sur La Môme, réagissait à l'interview donnée par Lambert Wilson à France Info dans laquelle ce dernier s'en prenait lui aussi avec virulence aux deux femmes et à leur choix de quitter la salle Pleyel avant la fin. "Merci mon Lambert de remettre les pendules à l'heure ! Vu mes retours, Haenel va avoir une bonne surprise prochainement, avec une bonne omerta, carrière morte bien méritée qui lui pend au nez ! (...) Haenel tu es minuscule par rapport au talent de Roman ! Tu es qui pour avoir un melon et te la raconter comme ça face à un monstre vivant ! Tu fous la gerbe !", avait écrit Olivier Carbone.
Et ce dernier, qui n'est pas le seul à avoir peu goûté aux blagues de Florence Foresti, de la tacler également. "Vous êtes tous des gros minables de vous compter comme des hyènes sur Polanski ! Vous n'aviez qu'à pas aller à la cérémonie un point c'est tout ! Et cette conne de Foresti... Lynchage inacceptable !", avait-il écrit.
Une publication polémique notamment dénoncée par l'actrice Sand Van Roy, laquelle avait accusé le réalisateur Luc Besson de viol. "Quand on parle, on est blacklisté", a-t-elle réagi.
Pour rappel, Adèle Haenel a apporté sa pierre à l'édifice du #MeToo en France en accusant le réalisateur Christophe Ruggia d'agressions sexuelles pendant son adolescence. Quant à Roman Polanski, douze femmes l'accusent de faits similaires, ce qu'il dément de longue date.