Si la maîtresse de cérémonie Florence Foresti avait passé sa soirée à alterner blagues et piques pendant la 45e cérémonie des César - terminant l'exercice "écoeurée" -, elle n'était pas la seule à essayer de dérider une salle sous tension, en raison de la polémique entourant les 12 nominations de Roman Polanski pour J'accuse. Le comédien et humoriste Vincent Dedienne a apporté sa pierre à l'édifice au grand désarroi de... Catherine Jacob.
Sur scène, l'ancien chroniqueur de Quotidien était venu remettre le prix de la meilleure actrice dans un second rôle avec Emmanuelle Devos. Il a entamé son speech par quelques blagues. "Le ministère de la Culture, en partenariat avec la région Ile-de-France et les magasins But, m'a missionné pour réaliser un audit de la cérémonie. Alors, ça a l'air chiant dit comme ça mais c'est pas chiant. C'est lugubre... donc c'est pas pareil. J'ai audité, j'ai regardé les 44 dernières cérémonies et faut pas être alarmiste, y a des choses qui roulent. D'un point de vue sanitaire, par exemple, c'est très correct. A part un orgelet de Catherine Jacob en 2002 et une invasion de punaises de lits en salle Pleyel en début de matinée, tout va bien", a-t-il déclaré. Mal lui en a pris...
Furieuse de cette blague pas à son goût, Catherine Jacob a donc réagi par la voix de son agent dans un court communiqué transmis à l'AFP. "Monsieur, ma cliente Catherine Jacob, et moi-même Laurent Savry, son agent (Agence A2), ne pouvant pas sérieusement être suspectés d'absence du sens de l'humour, n'avons guère goûté le vôtre lors de la cérémonie des César. Votre piteuse tentative de mot d'esprit (...) ne correspond évidemment à rien, sinon à l'expression de la vacuité et la pauvreté de votre 'univers comique'. Nous espérons toutefois que vous avez passé une bonne soirée...", ont écrit la star de Tatie Danielle et son agent.
Vincent Dedienne, actuellement à l'affiche de la pièce La carpe et le lapin, au théâtre de la Porte Saint-Martin à Paris, va-t-il lui répondre ?