Clap de fin pour À l'état sauvage ce soir, sur M6. Pour la dernière, c'est Adriana Karembeu qui a été choisie pour vivre une expérience hors du commun avec Mike Horn, au Népal, au pied de la chaîne des Annapurnas. Une aventure risquée pour l'ancien top model de 46 ans.
"C'était l'artiste la moins aguerrie qui a eu droit au parcours le plus difficile" a admis Stéphane Sallé de Chou (responsable des programmes de flux à M6) dans le Parisien. Adriana Karembeu a en effet dû braver le vent, la pluie et le froid. Et elle a d'ailleurs frôlé l'hypothermie comme elle l'a confié au quotidien régional : "Je n'ai jamais eu aussi peur de ma vie, de me tuer en glissant, de ne pas me réveiller à cause de l'hypothermie. J'avais précisé que je n'aimais ni la montagne ni le froid avant de faire l'émission, alors je me suis vraiment demandé si quelqu'un me voulait du mal."
Adriana Karembeu a ensuite révélé que Mike Horn l'avait qualifiée de "boulet" avant même de débuter le tournage : "Personne ne m'a parlé comme il l'a fait. Finalement, on a terminé comme un petit couple. Quand j'ai frôlé l'hypothermie, il a pris soin de moi comme une mère." Si l'explorateur s'est contenté de l'empaqueter dans un sac de couchage afin qu'elle ait le moins froid possible, il aurait pu avoir recours à une autre technique s'il n'avait pas réussi à faire du feu : "Si je n'avais pas réussi à faire du feu ce soir-là, il aurait fallu que je demande à Adriana de se mettre à poil avec moi dans le sac. Ça m'a traversé l'esprit, mais son mec m'aurait tué."
La belle blonde n'est pas la seule à avoir souffert lors du tournage. L'équipe a aussi eu bien du mal à braver les intempéries. "La mousson est arrivée avec quinze jours d'avance sur le planning. Sur les images qu'on a triées en salle de montage, on voit sans cesse l'ingénieur du son emporté par le vent. Les caméras nous lâchaient les unes après les autres à cause de l'humidité", a déclaré Frédéric Gilbert, le producteur artistique.