

La suite après la publicité
Sombre rebondissement pour l'Iranienne Sakineh Mohammadi-Ashtiani condamnée à la lapidation à mort. La porte-parole Mina Ahadi du comité international contre la lapidation a affirmé à l'AFP que le fils de Sakineh, Sajjad, son avocat Houtan Kian et deux journalistes allemands - leurs noms ne sont pas cités pour des raisons de sécurité - auraient pu être arrêtés dimanche 10 octobre dans la ville de Tabriz alors qu'ils étaient en pleine interview. Depuis, la porte-parole est sans nouvelle et elle a ajouté : "Je crois à 100% qu'ils ont été arrêtés", sans savoir où ils ont pu être conduits.
Agée de 43 ans et mère de deux enfants, Sakineh Mohammadi Ashtiani a été condamnée en 2006 à dix ans de prison pour participation au meurtre de son mari avec l'un de ses amants, et à la lapidation à mort pour plusieurs adultères, selon les autorités de la rapublique islamique d'Iran. Elle est enfermée dans le "quartier spécial" de la prison de Tabriz depuis le 11 août et a été privée de tout contact avec son avocat et son fils depuis cette date.
Daniel Salvatore Schiffer, auteur du blog Dentelles et Tchador et fervent soutien de cette femme juge cette disparition "alarmante" et craint qu'elle ne signifie une exécution imminente de Sakineh. Le procureur général iranien, Gholam Hossein Ejei, a annoncé le 27 septembre que Sakineh Mohammadi Ashtiani pourait être pendue au lieu d'être lapidée.
Selon le blog "Dentelles et tchador", l'avocat de Sakineh a été "convoqué samedi à Téhéran par le ministère iranien des Renseignements qui l'a soumis à un sévère interrogatoire debout pendant douze heures dans le but de le faire taire au sujet du sort de sa cliente. Les Renseignements iraniens l'ont également menacé de lui retirer sa licence d'avocat si il ne se pliait pas à leurs ordres."
Le philosophe Bernard-Henri Lévy, fondateur de la revue La Règle du jeu qui lutte quotidiennement pour Sakineh, sur internet ou à travers des manifestations, a réagi face à cette nouvelle qui demande à être confirmée : "En ce lendemain de la journée mondiale d'action contre la peine de mort, en ce monde où l'idée même de lapidation suscite, dans les consciences, un sentiment d'horreur absolue, il faut, plus que jamais, répéter : Sakineh Mohammadi Ashtiani n'est coupable de rien ; Sakineh Mohammadi Ashtiani doit être innocentée ; il faut arrêter cette lugubre mascarade qui dure depuis six ans et qu'est la persécution de Sakineh Mohammadi Ashtiani ; et il faut, pour l'heure, nous donner des nouvelles de Sajjad, son fils et d'Houtan Khian, son avocat – et il faut, s'ils ont bien été incarcérés, les libérer sans délai."
Agée de 43 ans et mère de deux enfants, Sakineh Mohammadi Ashtiani a été condamnée en 2006 à dix ans de prison pour participation au meurtre de son mari avec l'un de ses amants, et à la lapidation à mort pour plusieurs adultères, selon les autorités de la rapublique islamique d'Iran. Elle est enfermée dans le "quartier spécial" de la prison de Tabriz depuis le 11 août et a été privée de tout contact avec son avocat et son fils depuis cette date.
Daniel Salvatore Schiffer, auteur du blog Dentelles et Tchador et fervent soutien de cette femme juge cette disparition "alarmante" et craint qu'elle ne signifie une exécution imminente de Sakineh. Le procureur général iranien, Gholam Hossein Ejei, a annoncé le 27 septembre que Sakineh Mohammadi Ashtiani pourait être pendue au lieu d'être lapidée.
Selon le blog "Dentelles et tchador", l'avocat de Sakineh a été "convoqué samedi à Téhéran par le ministère iranien des Renseignements qui l'a soumis à un sévère interrogatoire debout pendant douze heures dans le but de le faire taire au sujet du sort de sa cliente. Les Renseignements iraniens l'ont également menacé de lui retirer sa licence d'avocat si il ne se pliait pas à leurs ordres."
Le philosophe Bernard-Henri Lévy, fondateur de la revue La Règle du jeu qui lutte quotidiennement pour Sakineh, sur internet ou à travers des manifestations, a réagi face à cette nouvelle qui demande à être confirmée : "En ce lendemain de la journée mondiale d'action contre la peine de mort, en ce monde où l'idée même de lapidation suscite, dans les consciences, un sentiment d'horreur absolue, il faut, plus que jamais, répéter : Sakineh Mohammadi Ashtiani n'est coupable de rien ; Sakineh Mohammadi Ashtiani doit être innocentée ; il faut arrêter cette lugubre mascarade qui dure depuis six ans et qu'est la persécution de Sakineh Mohammadi Ashtiani ; et il faut, pour l'heure, nous donner des nouvelles de Sajjad, son fils et d'Houtan Khian, son avocat – et il faut, s'ils ont bien été incarcérés, les libérer sans délai."