Arielle Dombasle lors de la manifestation en soutien à l'Iranienne Sakineh Mohammadi Ashtiani le 12 septembre 2010 à Paris© Abaca
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Comme prévu, une manifestation en soutien à l'Iranienne condamnée à la lapidation, Sakineh Mohammadi Ashtiani s'est déroulée à Paris dès 14 heures sur la place de la République le 12 septembre. Organisé par l'association Ni Putes, ni soumises et La Règle du Jeu, la revue du philosophe Bernard-Henri Lévy, ce rassemblement s'inscrit dans la continuité de la pétition pour sauver la vie de Sakineh, que plus de 135 000 personnes ont signée.
Plusieurs centaines de manifestants ont affiché leur solidarité pour celle qui est "devenue malgré elle un symbole", selon les mots de Bernard-Henri Lévy. A ses côtés, on pouvait voir son épouse Arielle Dombasle, très féline, la secrétaire d'Etat à la ville Fadela Amara, la directrice de la rédaction d'Elle, Valérie Toranian, la présidente de Ni putes ni soumises, Sihem Habchi, Yamina Benguigui ou encore Jane Birkin. Ces personnalités ont lu des lettres ouvertes que d'autres avaient publié sur La Règle du jeu, Libération, Elle et La Repubblica comme celle de Carla Bruni, ce qui lui a valu insultes et menaces, d'Isabelle Huppert d'Isabelle Adjani et de Valery Giscard d'Estaing. Par voie téléphonique, Sajjad, fils de Sakineh, a déclaré que "sa mère était dans une situation psychologique dramatique".
Face à la mobilisation, quelle est la situation pour cette mère de deux enfants, accusée d'adultères et d'avoir tué son mari ? Son avocat, Houtan Kian, est très inquiet : "La peine de lapidation n'a toujours pas été suspendue, contrairement à ce qu'affirme le régime. Je n'ai reçu aucun décret officiel pour le moment. Sakineh peut être lapidée à tout moment." BHL a déclaré son message plein d'espoir et de fermeté : "Le pouvoir peut reculer et Sakineh être graciée."
Les mots pour venir en aide à cette femme continue d'affluer sur les différents supports médiatiques : Bernard Lavilliers cite le poète persan Omar Khayyâm et écrit : "Quand vous maltratiez une femme, c'est toute les femmes que vous lapidez." Clotilde Hesme, actrice vue à Deauville pour présenter Angèle et Tony, a clamé : "Sachez que toutes les femmes à travers le monde vous soutiennent." Nana Mouskouri a choisi ces mots : "Sauver Sakineh c'est donner un espoir à l'avenir de la Femme aussi."
Si vous souhaitez signer la pétition ou avoir plus d'informations, cliquez ici.
Plusieurs centaines de manifestants ont affiché leur solidarité pour celle qui est "devenue malgré elle un symbole", selon les mots de Bernard-Henri Lévy. A ses côtés, on pouvait voir son épouse Arielle Dombasle, très féline, la secrétaire d'Etat à la ville Fadela Amara, la directrice de la rédaction d'Elle, Valérie Toranian, la présidente de Ni putes ni soumises, Sihem Habchi, Yamina Benguigui ou encore Jane Birkin. Ces personnalités ont lu des lettres ouvertes que d'autres avaient publié sur La Règle du jeu, Libération, Elle et La Repubblica comme celle de Carla Bruni, ce qui lui a valu insultes et menaces, d'Isabelle Huppert d'Isabelle Adjani et de Valery Giscard d'Estaing. Par voie téléphonique, Sajjad, fils de Sakineh, a déclaré que "sa mère était dans une situation psychologique dramatique".
Face à la mobilisation, quelle est la situation pour cette mère de deux enfants, accusée d'adultères et d'avoir tué son mari ? Son avocat, Houtan Kian, est très inquiet : "La peine de lapidation n'a toujours pas été suspendue, contrairement à ce qu'affirme le régime. Je n'ai reçu aucun décret officiel pour le moment. Sakineh peut être lapidée à tout moment." BHL a déclaré son message plein d'espoir et de fermeté : "Le pouvoir peut reculer et Sakineh être graciée."
Les mots pour venir en aide à cette femme continue d'affluer sur les différents supports médiatiques : Bernard Lavilliers cite le poète persan Omar Khayyâm et écrit : "Quand vous maltratiez une femme, c'est toute les femmes que vous lapidez." Clotilde Hesme, actrice vue à Deauville pour présenter Angèle et Tony, a clamé : "Sachez que toutes les femmes à travers le monde vous soutiennent." Nana Mouskouri a choisi ces mots : "Sauver Sakineh c'est donner un espoir à l'avenir de la Femme aussi."
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