Stéphane Plaza a brisé le silence par le biais de ses avocats. Ce vendredi 15 mars 2024, le cabinet Cab associés (avocats à la cour d'appel de Paris) a dévoilé un communiqué de presse dans l'intérêt de l'animateur emblématique de M6. L'occasion d'avoir son point de vue depuis les derniers rebondissements.
Il est expliqué que par voie de communiqué de presse, Stéphane Plaza confirme qu'il a bel et bien été en garde à vue durant quarante-huit heures et qu'il a "répondu à toutes les demandes et s'est soumis à tous les contrôles requis par le Parquet, qui a voulu s'assurer qu''il ne pourrait lui être reproché aucun traitement de faveur". Une fois de plus, l'acolyte de Karine Le Marchand a dit "de manière claire qu'il n'était pas violent, ne l'avait pas été et ne le serait jamais". "Aussi, il déplore les nombreuses fuites de l'enquête, constitutives d'infractions pénales, donnant lieu à des amalgames et contre-vérités qui polluent la manifestation de la vérité et violent la présomption de son innocence", peut-on ensuite lire.
Puis, il est précisé que Stéphane Plaza reste "totalement confiant" quant à la suite de cette affaire. Ainsi, il "attend sereinement son audience pour confirmer son innocence". En attendant, il compte bien se concentrer sur son travail, notamment pour la sixième chaîne. Le patron de la chaîne Nicolas de Tavernost (qui quittera ses fonctions le 23 avril prochain) avait indiqué ne pas prendre de sanction envers Stéphane Plaza après qu'une enquête interne n'a révélé "aucun élément".
Rappelons qu'en octobre dernier, Médiapart a révélé que trois anciennes compagnes de Stéphane Plaza l'accusaient de violences conjugales. Deux d'entre elles seulement ont porté plainte et une enquête a été ouverte. Mardi 12 mars 2024, le présentateur emblématique de M6 a été convoqué par la police et placé en garde à vue dès 15h, pour deux jours et deux nuits, au commissariat central de Paris. Il a ainsi fait face aux deux femmes ayant porté plainte. La première, A.M., avec laquelle il a débuté une relation en 2017, l'accuse de lui avoir cassé un doigt et luxé deux autres en 2022. Il l'aurait aussi collée contre un mur en plaçant un bras sous sa gorge. La seconde, P.R., fait état de morsures et se dit victime de "harcèlement moral".
Le 14 mars, il a été dévoilé par l'AFP qu'il avait été déféré au Palais de justice. Le tribunal correctionnel a décidé que l'homme de 53 ans serait jugé pour violences sur deux anciennes compagnes d'ici la fin de l'été.
Stéphane Plaza est présumé innocent des faits qui lui sont reprochés jusqu'à clôture définitive du dossier.