
Le 18 février dernier, Stéphane Plaza a été condamné à un an de prison avec sursis pour violences conjugales récurrentes sur une ancienne compagne (il a en revanche été relaxé des chefs de violences psychologiques "habituelles", c'est-à-dire récurrentes, sur une autre compagne). Après le procès, il a tenu à écrire personnellement et envoyer à tous les franchisés des agences immobilières qui portent son nom, un message.
"Après ma condamnation du 18 février, je tiens à vous informer personnellement des suites de cette affaire. J’étais prêt, en accord avec la direction du réseau, à ne pas faire appel de mon jugement pour ne pas prolonger cette procédure. Hélas, j’ai été informé que le Parquet et l’une des deux plaignantes avaient eux-mêmes fait appel, n’ayant pas été suivis par le tribunal. Dans ces circonstances, je n’ai pas d’autres choix que de me défendre à nouveau en interjetant appel à mon tour.", avait-il annoncé, conscient alors que cette décision aura des répercussions sur son réseau d’agents immobiliers (au total le réseau des agences immobilières Stéphane Plaza compte 655 franchisés) .
Mais celui qui n'apparait plus sur M6 avait ensuite tenté de les rassurer : "Conscient que la médiatisation de cette affaire vous est, à vous aussi, très pénible, je ferai tout pour préserver le réseau des attaques dont je suis la cible." Plus tard dans la journée, via une story Instagram, il apportait des précisions sur son avenir professionnel : "Dans un monde où l'on parle souvent à ma place, je préfère vous le dire moi-même : l'immobilier est et restera mon métier, ma passion, et je suis toujours pleinement actif. Un immense merci à mon réseau, à mes franchisés et à vous pour votre soutien, qui compte plus que vous ne l'imaginez !"



"Pour son procès en appel, dont la date n’a pas encore été fixée, Stéphane Plaza a décidé de changer d’avocats. Il sera désormais représenté par Antonin Gravelin-Rodriguez et Julien Roelens", révèle Le Parisien, ce lundi 10 mars, en s'appuyant sur une information de BFMTV.
Rappelons également que Stéphane Plaza a été la cible d'un chantage. Dans un communiqué publié le 7 août, le cabinet Cab associés révélait qu'une femme avec qui l'agent immobilier le plus connu du PAF a été en relation "tente d'utiliser le procès à venir pour mettre en œuvre des procédés utilisant le chantage et l'extorsion de fonds aux fins d'obtenir des sommes indues de sa part". La société d'avocats tenait à préciser que cette femme n'a jamais reproché quoi que ce soit à l'animateur vedette de M6. "Bien au contraire, elle a témoigné par attestation et réitéré spontanément et à maintes reprises son soutien en mettant en exergue que Monsieur Plaza était victime d'injustes accusations portées à son encontre", pouvait-on lire.
Pour le démontrer, Cab associés publiait des preuves irréfutables. "Outre lui avoir écrit spontanément : 'Tu sais, j'ai beaucoup réfléchi encore... Mon témoignage pourrait t'aider, je peux parler à tes avocats', la femme a attesté : 'Stéphane il nous inspire, nous amuse, au travail nous sommes portés par son influence constructive. Je côtoie également Stéphane personnellement, je le vois en dehors du milieu professionnel, j'ai toujours été en confiance avec lui. Il a un grand coeur, toujours souriant, beaucoup devraient prendre exemple sur lui !'".




Stéphane Plaza s'est pourtant refusé à la voir pendant plus d'un an. Mais à force de vouloir le contacter, même dans l’idée de vouloir l’aider par ses témoignages, elle l'a harcelé moralement, pour que ce dernier lui réponde. Des menaces de mort auraient été proférées à l'encontre de l'animateur qui a alors déposé plainte. "Elle utilise à présent le contexte judiciaire, avec la complicité du père de ses enfants, pour obtenir de l'argent notamment pour rembourser sa maison en proposant en contrepartie de ne pas lui nuire médiatiquement", déplorait Cab associés qui assurait que l'animateur ne "cédera jamais au chantage".
Il est bon de rappeler que c'est suite à différentes tentatives de cyber harcelement que Stéphane Plaza avait déposé plainte contre x en juin 2023. C'est suite à cette plainte que les premiers papiers sont sortis sur Mediapart et que la machine judiciaire s'est enclenchée... en appliquant un traitement judiciaire dans le désordre.
Caroline G et son ex mari Vincent D avaient été mis en garde à vue, puis en examen, et sont renvoyés devant le tribunal pour harcèlement moral sur concubin et pour son ex mari, tentative de chantage sur Stéphane Plaza.
Le jugement aura lieu à Grasse, le 19 mars prochain.