Agnès Jaoui le 8 juin 2012© Abaca
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En 2000, Agnès Jaoui, actrice, réalisatrice et scénariste est au sommet avec Le Goût des autres, un film qui reçoit quatre César et qui rassemble plus de 3,5 millions de spectateurs. Douze ans plus tard et après s'être fait discrète dans les médias, continuant dans le cinéma tout en s'essayant à la chanson, l'artiste revient dans la peau d'une mère séfarade obsédée par la nourriture et l'éducation de sa fille, au point d'en négliger son couple, pour le film Du vent dans mes mollets. Un rôle qui lui tient à coeur. Elle a accepté de multiplier les interviews et d'aborder des aspects personnels de sa vie, tels que ses enfants.
Etre une mère juive tunisienne au cinéma lui a rappelé des souvenirs qu'elle confie à Télé Star : "Ça m'a rappelé mes tantes et certains penchants de ma famille, comme la façon d'embrasser, de donner trop à manger ou d'être envahissante." Colette, son personnage, n'est pas vraiment glamour. Elle a donc accepté de grossir pour devenir cette femme qui se laisse aller : "Quand je dis que j'ai pris des kilos, c'est la vérité. Rien ne m'énerve plus que les actrices qui prétendent avoir grossi ou s'être vieillies pour un rôle alors qu'elles continuent de faire une taille 36," explique-t-elle dans CinéTéléObs. Elle souligne également la difficulté pour une femme, passé 50 ou 60 ans, d'être attirante : "Entre l'apparence et l'humanité, il faut faire des choix."
Ce film, Du vent dans mes mollets, elle l'a montré à ses enfants : "Ils ont adoré, ils l'ont vu deux fois ! Ils m'ont même trouvé des points communs avec mon personnage !" Ses petits de 9 et 11 ans, ce sont deux enfants d'origine brésilienne que l'artiste a adoptés. Dans les pages de Paris Match, elle revient sur le chemin qu'elle a parcouru pour devenir maman : "L'adoption est long parcours au cours duquel on doit faire plusieurs deuils... Je n'ai pas choisi d'adopter des enfants grands, je voulais des enfants. Et au fur et à mesure, on se rend compte que c'est encore plus long et plus compliqué d'en avoir des petits... Donc j'ai fini par prendre cette décision, car j'avais déjà attendu huit ans. [...] Je tiens à dire que c'est une expérience extraordinaire."
L'ancienne compagne de Jean-Pierre Bacri, dont elle est toujours la complice, sortira en mars Au bout du conte, son quatrième film coécrit avec lui. Elle jouera également dans une pièce de théâtre à la rentrée 2014, Transit(s) et partira en Turquie au printemps pour un nouveau film.
Retrouvez ces interviews dans Paris Match (23 août), Télé Star (25 août) et Ciné Télé Obs (25 août).
Du vent dans mes mollets, actuellement dans les salles
Etre une mère juive tunisienne au cinéma lui a rappelé des souvenirs qu'elle confie à Télé Star : "Ça m'a rappelé mes tantes et certains penchants de ma famille, comme la façon d'embrasser, de donner trop à manger ou d'être envahissante." Colette, son personnage, n'est pas vraiment glamour. Elle a donc accepté de grossir pour devenir cette femme qui se laisse aller : "Quand je dis que j'ai pris des kilos, c'est la vérité. Rien ne m'énerve plus que les actrices qui prétendent avoir grossi ou s'être vieillies pour un rôle alors qu'elles continuent de faire une taille 36," explique-t-elle dans CinéTéléObs. Elle souligne également la difficulté pour une femme, passé 50 ou 60 ans, d'être attirante : "Entre l'apparence et l'humanité, il faut faire des choix."
Ce film, Du vent dans mes mollets, elle l'a montré à ses enfants : "Ils ont adoré, ils l'ont vu deux fois ! Ils m'ont même trouvé des points communs avec mon personnage !" Ses petits de 9 et 11 ans, ce sont deux enfants d'origine brésilienne que l'artiste a adoptés. Dans les pages de Paris Match, elle revient sur le chemin qu'elle a parcouru pour devenir maman : "L'adoption est long parcours au cours duquel on doit faire plusieurs deuils... Je n'ai pas choisi d'adopter des enfants grands, je voulais des enfants. Et au fur et à mesure, on se rend compte que c'est encore plus long et plus compliqué d'en avoir des petits... Donc j'ai fini par prendre cette décision, car j'avais déjà attendu huit ans. [...] Je tiens à dire que c'est une expérience extraordinaire."
L'ancienne compagne de Jean-Pierre Bacri, dont elle est toujours la complice, sortira en mars Au bout du conte, son quatrième film coécrit avec lui. Elle jouera également dans une pièce de théâtre à la rentrée 2014, Transit(s) et partira en Turquie au printemps pour un nouveau film.
Retrouvez ces interviews dans Paris Match (23 août), Télé Star (25 août) et Ciné Télé Obs (25 août).
Du vent dans mes mollets, actuellement dans les salles